Des citoyens de la rue des Mélèzes, à Dolbeau-Mistassini, exigent que des panneaux d’arrêt soient ajoutés sur leur rue. Ils craignent pour la sécurité de leurs enfants en raison de la vitesse excessive de certains automobilistes.
Un groupe de citoyens de ce secteur s’est présenté à la séance du conseil municipal de Dolbeau-Mistassini, la semaine dernière, afin de faire connaître leurs doléances. Ils n’en sont pas à une première demande de la sorte et ont déposé une nouvelle pétition ayant reçu l’appui de l’ensemble des résidents de la rue des Mélèzes.
« Nous avons fait signer tout le monde entre le boulevard Vézina et la 11e avenue. C’est un tronçon de 450 mètres où il n’y a pas d’arrêt/stop et qui comprend une bonne courbe. C’est une problématique qui a été relevée par des propriétaires depuis une vingtaine d’années. Des plaintes, il y en a eu plusieurs », a fait valoir Jean-Pierre Mailloux, qui s’est fait le porte-parole des citoyens du secteur.
La Ville de Dolbeau-Mistassini a installé des panneaux pour détecter la vitesse ainsi que des bacs à fleurs en béton pour améliorer la situation, mais ce n’est pas suffisant de l’avis des résidents de la rue des Mélèzes.
« On continue d’être inquiet, on n’est pas tranquille. On ne voudrait pas attendre qu’un enfant se fasse frapper ! »
Cette rue est largement utilisée comme « raccourci » afin de rallier rapidement le secteur des restaurants de la 8e avenue.
Réponse de la Ville
Le directeur général adjoint de la Ville de Dolbeau-Mistassini, Nicolas Savard, a précisé que les relevés pris par l’administration municipale avec ses détecteurs de vitesse ne font pas état d’une situation problématique. Selon ces relevés, 85 % des véhicules respecteraient la limite.
Or, pour les résidents de la rue des Mélèzes, cela ne suffit pas. Ils sont d’avis que les bacs à fleurs n’ont fait que déplacer le problème puisque les automobilistes passent tout simplement plus près de l’accotement à grande vitesse, ce qui pose un risque plus important pour les enfants qui jouent à l’extérieur.
Les citoyens concernés estiment que seuls des panneaux d’arrêts à certaines intersections permettront d’améliorer la situation. Cela aurait aussi l’avantage d’être une solution quatre saisons puisque l’hiver, le problème serait exacerbé par la mauvaise visibilité engendrée par les dépôts de neige.
La Ville a convenu que de toute évidence, la solution des bacs à fleurs ne répondait pas aux attentes des citoyens et que le dossier reviendrait pour analyse à la Commission des travaux publics.