Avec le secteur des Quatre-Chutes, le Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean pourra s’adresser à une clientèle qui lui faisait défaut : les amateurs de longues randonnées, une clientèle typique des parcs nationaux.
« Le secteur des Quatre-Chutes répond à une lacune dans l’offre du Parc régional soit l’absence de sentiers de longue randonnée et le manque d’intégration quant aux activités prisées par les amateurs de plein air du Québec. Nous sommes un parc de proximité et c’est en ce sens un privilège de contribuer à rendre ces paysages accessibles à tous », explique Dominique Gobeil, directeur général du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean.
Celui-ci mentionne que la clientèle à la recherche de ce type d’expérience plein air est nombreuse et souvent à la recherche de nouveautés. C’est également une opportunité pour le territoire d’attirer des gens de l’extérieur pour un séjour chez nous.
« Nos données le démontrent, notre offre de camping sauvage est utilisée à 100% par des gens de l’extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le secteur des Quatre-Chutes proposera une offre multi-activités quatre saisons et c’est ce que la clientèle recherche. Nous sommes collés à la Véloroute, avons une piste cyclable asphaltée en pleine nature et il y a également des possibilités en tourisme nautique sur la rivière. Cette nouvelle phase de développement est vraiment le signal d’intégration de l’offre que l’on attendait. »
Retombées
Dominique Gobeil ajoute qu’une étude menée par un consultant a établi les retombées économiques directes, indirectes et induites du projet des Quatre-Chutes à 617 000 $ annuellement. Une estimation conservatrice, selon le directeur du Parc régional.
« C’est une démonstration que le potentiel de notre territoire est source de richesse et encore une fois, c’est toute la MRC et nos communautés qui bénéficient de la forêt boréale. »
La présence du secteur des Quatre-Chutes, un peu à l’image de la Passerelle du 49e pour le tourisme motorisé, créera aussi les conditions pour l’émergence de projets de diverses natures dans les communautés.
« C’est un actif qui s’ajoute à la Véloroute des Bleuets, aux campings municipaux et à l’offre de plusieurs producteurs d’aventure depuis longtemps établis sur le territoire. C’est également un équipement qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens et qui rend la MRC de Maria-Chapdelaine encore plus attractive », affirme le préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.
