Le directeur du Service de sécurité incendie de Dolbeau-Mistassini, Daniel Cantin, accède à la présidence du conseil d’administration de la SOPFEU. Une sorte de retour aux sources après y avoir fait carrière pendant 16 ans.
Daniel Cantin a en effet œuvré au sein de la SOPFEU avant de devenir le directeur du Service de sécurité incendie de Dolbeau-Mistassini. Il y a été pompier forestier, inspecteur et aéropointeur. Il siégeait comme administrateur au sein du conseil d’administration depuis trois ans.
« Je suis très fier d’accéder à la présidence de la SOPFEU. C’est une très belle organisation pour laquelle j’ai adoré travailler à l’époque. J’en conserve d’excellents souvenirs et c’est une belle opportunité de pouvoir y contribuer », mentionne le principal intéressé.
Et Daniel Cantin a des ambitions pour la SOPFEU. Il estime que l’organisation pourrait faire davantage profiter la société de son expertise en dehors des périodes où elle est très sollicitée pour son mandat principal, à savoir les incendies de forêt.
« C’est une organisation solide avec une structure hiérarchique et avec du personnel bien formé. Est-ce qu’on ne pourrait pas contribuer dans des cas d’inondation printanière ou à d’autres fins en matière de sécurité civile et sécurité publique? Je pense que c’est possible et je souhaiterais qu’on examine cette possibilité. »
Une telle approche permettrait en outre d’assurer des semaines d’employabilité supplémentaires au personnel qui n’est pas à temps complet.
Daniel Cantin ajoute que la SOPFEU rayonne de plus en plus à l’extérieur des frontières du Québec.
« Nous sommes de plus en plus présents sur l’échiquier international. Nous sommes intervenus en support en Australie, en Californie et ailleurs au Canada. Ça démontre la compétence de nos gens. »
20 ans
Drôle de coïncidence, la nomination de Daniel Cantin à la présidence de la SOPFEU arrive en même temps qu’il célèbre ses 20 ans comme directeur du Service de sécurité incendie de Dolbeau-Mistassini. Une carrière bien remplie dans le milieu des pompiers et de la sécurité civile.
« Il me reste encore autour de cinq ans, mais j’ai toujours la passion! J’ai renouvelé aussi mon mandat comme vice-président de l’Association des chefs en sécurité incendie du Québec, où je me donne pour objectif de toujours faire valoir la réalité des municipalités éloignées et de plus petite taille. Nos enjeux sont complètement différents de ce que l’on retrouve dans les grands centres et en périphérie. »