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Créalire veut aider des jeunes à lire et à apprendre

Serge Tremblay
Le 13 mars 2019 — Modifié à 14 h 28 min le 13 mars 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Une nouvelle entreprise a vu le jour dans la classe de 5e année de Johanne Gilbert, à l’école Sacré-Cœur. Créalire créera de toutes pièces des livres destinés aux jeunes de 3 à 5 ans vivant avec un retard de langage ou un problème de motricité fine.

« Notre but, c’est d’aider les jeunes de 3 à 5 ans dans leurs apprentissages et dans leur cheminement scolaire. Nos livres vont raconter des histoires sur différents thèmes », expliquent Léanne Morin et Agathe Aubé, responsables de la publicité au sein de la petite entreprise.

En fait, chaque livre abordera un thème qui conviendra à un enfant de l’âge ciblé, comme les vêtements, la famille, les saisons, etc. Outre la petite histoire, on y retrouvera des jeux pour mettre en pratique les concepts appris.

C’est avec beaucoup de fierté que les élèves de la classe de 5e année de Johanne Gilbert, à l’école Sacré-Cœur, se sont investis dans un projet d’entreprise étudiant nommé Créalire.

Où les trouver?

Les livres qui seront conçus par l’équipe de Créalire seront destinés au département de réadaptation en déficience physique, d’ergothérapie et d’orthophonie de l’hôpital de Dolbeau-Mistassini. Le concept de livre imaginé par les jeunes répond véritablement à un besoin, a-t-on assuré.

L’orthopédagogue de l’école Ste-Thérèse a également démontré beaucoup d’intérêt à obtenir quelques exemplaires pour les utiliser dans ses interventions auprès des tout petits.

Plus de livres qu’envisagé devront être conçus, mais les jeunes sont emballés.

Projet sérieux

Chaque année, l’enseignante Johanne Gilbert implique ses élèves dans un petit projet d’entreprise qu’elle inscrit ensuite au volet scolaire du concours OSEntreprendre.

Même si elle agit en soutien, Johanne Gilbert affirme que ce sont les élèves qui mènent les différentes étapes. Chacun a un rôle à jouer, du gérant, à la publicité en passant par les finances, l’illustration, la rédaction et la correction.

Les jeunes se sont montrés très motivés par leur implication dans le projet, même s’ils concèdent que ce n’est pas toujours facile. Les étapes sont nombreuses et il faut savoir respecter les critères d’espace disponible, ce qui ne permet pas de pouvoir tout dire dans l’histoire imaginée.

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