Discrètement, sans que la population en général ne s’en doute, le Comptoir vestimentaire Dolbeau verse chaque année plusieurs dizaines de milliers de dollars en soutien à des organismes. En 2021, en dépit de la pandémie qui a privé l’organisme de plusieurs mois d’opération, tout près de 19 000 $ ont été remis.

« On a été fermé 5 mois et demi en raison de la COVID, mais on a quand même pu remettre 18 875 $. Dans une année normale, on se rend habituellement à autour de 40 000 $. Tout ça grâce à des articles de vêtement que l’on vend à coup de quelques dollars », souligne Lise Carbonneau, présidente du Comptoir vestimentaire Dolbeau.

Tout juste avant la période des Fêtes, l’équipe du Comptoir vestimentaire a remis une somme de 11 000 $ pour la guignolée de la St-Vincent de Paul. Une somme qui a fait toute la différence du monde.

« Avec la pandémie, les gens de la guignolée n’étaient vraiment pas certains de pouvoir faire leurs paniers de Noël. Ils étaient très surpris que l’on ait réussi à amasser cette somme et étaient très reconnaissants. »

Le Comptoir vestimentaire a aussi soutenu la Fondation de la Maison Colombe-Veilleux (2 000 $), le Centre de santé mentale l’ArrimAge (2 500 $), le Centre d’intégration Norlac (1 500 $), l’épicerie communautaire Le Garde-Manger (1 500 $) ainsi qu’un projet de vie étudiante à la polyvalente Jean-Dolbeau (375 $).

Chaque don potentiel est étudié au préalable par un comité, question de s’assurer que l’argent sera bien utilisé.

Équipe

Le Comptoir vestimentaire Dolbeau, c’est une équipe d’environ 25 bénévoles qui s’affairent chaque semaine à recevoir les dons de vêtements, les passer au peigne fin pour en vérifier la qualité et à maintenir en bon état la boutique.

Dans son nouveau local situé dans l’ancienne salle des Chevaliers de Colomb, aujourd’hui propriété de la Ville de Dolbeau-Mistassini, le Comptoir vestimentaire dispose de locaux nettement plus accessibles, conviviaux et mieux éclairés.

« Notre défi, c’est de faire bien comprendre aux gens que l’on s’adresse à tout le monde et non pas uniquement à une clientèle moins fortunée. C’est une perception qui demeure ancrée dans la tête des gens. »

Quant à l’équipe de bénévoles, elle dispose d’une petite relève, assure Lise Carbonneau. Pour le moment, elle ne manque pas d’implication bénévole et se croise les doigts pour que cette situation demeure inchangée.