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Après 16 ans au conseil de ville, Daniel Savard tourne la page sur une histoire de coeur

Le 21 septembre 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 21 septembre 2017
Par Karine Desrosiers

Le conseiller municipal, Daniel Savard, ne sera pas à nouveau candidat en novembre prochain. Après avoir complété quatre mandats, il mettra fin à cette aventure qu’il a amorcée en 2001. 

«Je ne prétends pas avoir fait de grandes choses. J’ai essayé d’être proche des gens, d’être présent et de les représenter avec mon cœur. Ce fut une grande fierté pour moi d’avoir pu compter sur la confiance des gens et je les en remercie!».

Par moment, il aurait encore le goût de continuer, mais il a plutôt choisi de laisser sa place à de nouveaux visages.

«Je regarde ce qui s’en vient, il y a des jeunes qui se présentent et qui désirent assurer la relève. Ça m’interpelle de voir ça, ils arrivent avec de nouvelles idées et il est temps de leur laisser la place».

Un privilège

Daniel Savard l’affirme d’emblée, ce fut un privilège, pour lui, que de représenter la population de Dolbeau-Mistassini, une population qui a de belles qualités, croit-il.

«La force de Dolbeau-Mistassini, c’est son bénévolat et la solidarité des gens dans les moments durs. Quand le besoin se fait sentir, la population est vraiment derrière les organisations ou personnes qui vivent des difficultés.»

C’est d’ailleurs dans les milieux communautaires, où le bénévolat est très présent, que Daniel Savard a fait son pain et son beurre politiquement.

C’est là qu’étaient les appuis qui lui ont permis de défaire ses adversaires lors des différentes élections, affirme-t-il.

Les mentalités changent

Élu pour la première fois en 2001, quatre ans après la fusion de Dolbeau et Mistassini, Daniel Savard a été un témoin privilégié des bons et moins bons côtés de cette aventure.

Vingt ans plus tard, toutes les rancœurs ne sont pas encore oubliées…

«Les cordes sont toujours sensibles des deux côtés de la ville pour des petites choses. Il y a encore un sentiment d’injustice auprès des gens de la vieille garde; je le vois souvent sur le terrain. Ça s’est beaucoup atténué au fil des ans, cependant.»

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