Aménagement MYR de Dolbeau-Mistassini a décroché pour 15 M$ en divers contrats avec Hydro-Québec pour la maîtrise de la végétation et l’emprise de lignes de transport hydroélectriques, dans diverses régions du Québec.

Actuellement, l’entreprise a des travailleurs pour des emprises de lignes d’Hydro-Québec à Saguenay, sur la Côte-Nord, dans la région de Montréal, à Gatineau et à Trois-Rivières.

Spécialisée en aménagement forestier, l’entreprise œuvre autant dans le cadre de travaux de débroussaillage, d’éclaircie pré-commerciale et commerciale, de dégagement de plantation, que de reboisement, de construction de campements, etc.

« On a des contrats avec Hydro-Québec depuis une vingtaine d’années. Depuis cinq ans au moins, nos contrats sont en expansion avec Hydro-Québec », indique Josée Laliberté, contrôleuse financière pour l’entreprise, sise sur la rue Boulianne, dans le secteur industriel de Mistassini.

Et pour cause, cette année, les contrats avec Hydro-Québec représentent environ 70 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. L’an dernier, elle a eu pour 8 M$ de contrats de la société d’État.

L’entreprise a réalisé des travaux d’aménagement forestier en forêt publique et pour Hydro-Québec de l’ordre de 6 000 hectares l’an dernier et cette année, on devrait atteindre les 7 000 et 8 000 hectares.

D’ailleurs, précise pour sa part Mario Richard, propriétaire unique ces 22 dernières années, les entreprises comme la sienne capables de remplir de tels contrats avec Hydro-Québec ne courent pas les rues.

« J’ai une grande expertise, depuis le temps que j’évolue dans le milieu de l’aménagement sylvicole. J’ai tout l’équipement dont j’ai besoin pour exécuter les travaux et j’ai la main-d’œuvre qu’il faut ».

Un tel discours sur la main-d’œuvre est plutôt rare ces temps-ci dans la bouche d’un entrepreneur.

Les Africains d’origine à la rescousse

« Je n’ai aucune misère à trouver de la main-d’œuvre. C’est vrai que c’est plus difficile de recruter et de garder une main-d’œuvre québécoise de souche. Depuis très longtemps, ce sont majoritairement des travailleurs d’origines étrangères, surtout des pays d’Afrique, qui travaillent chez nous. Ils sont pour la plupart citoyens canadiens et arrivent principalement de la grande région de Montréal et d’autres sont installés en permanence ici et ailleurs dans la région. »

Mario Richard ajoute et précise : « Tout le monde est payé selon les même conditions pour tous. Nos travailleurs sont bien rémunérés, mais on s’en occupe. Je suis toujours à l’écoute de mes employés et le respect est mutuel ».

Mario Richard rappelle qu’il a commencé à travailler très jeunes en forêt et il connaît bien les réalités sur le terrain.

« Plus jeune, j’ai planté un million d’arbres. Je sais ce que c’est que de travailler en forêt. Je suis à l’écoute de mon monde, je les traite bien, c’est très important ».

C’est essentiellement par le bouche-à-oreille que les travailleurs viennent frapper à la porte d’Aménagement MYR. L’entreprise a depuis longtemps dépassé le cap des 100 employés et plus. Aujourd’hui, entre 150 et 200 travailleurs réalisent les divers contrats, selon les périodes de pointe. Le chiffre d’affaires est en croissance et oscille entre 10 M$ et 15 M$.