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Alliance forêt boréale prend un second départ

Le 29 janvier 2019 — Modifié à 15 h 51 min le 29 janvier 2019
Par Karine Desrosiers

Après une période d’inactivité de plus ou moins un an, l’organisme de défense des communautés forestières Alliance forêt boréale reprend du service sous un nouveau visage. Le maire de Dolbeau-Mistassini, Pascal Cloutier, en assume la présidence.

L’organisme a été formellement relancé la semaine dernière, à la suite d’une assemblée générale qui a permis de jeter les bases d’un nouveau départ.

« L’ancien c.a. a eu beaucoup de questionnements par rapport au positionnement de l’organisme. On veut que ça continue et notre premier geste sera de donner un mandat pour élaborer une planification stratégique et identifier clairement les actions que l’on va poser », explique Pascal Cloutier.

Dans le passé, Alliance forêt boréale avait parfois été comparée à un lobby pro-industrie forestière, une image dont on veut se défaire.

« Un moment donné, c’était beaucoup relié à une compagnie en particulier. Nous, on veut plutôt se coller aux enjeux des communautés forestières et surtout faire la promotion des bonnes pratiques forestières. Ça fera assurément partie de notre mandat. »

Ontario

Dans sa période la plus active, Alliance forêt boréale regroupait également des communautés de l’Ontario, ce qui ne sera plus le cas. Il a été convenu, d’un commun accord, que l’on collaborerait sur des enjeux communs, mais qu’Alliance forêt boréale prioriserait les dossiers québécois.

« On a des enjeux spécifiques au Québec, comme notre régime forestier, dont il faut absolument revoir certains éléments. L’UMQ et la FQM ont maintenant des comités forestiers et on doit être en lien avec eux. »

Défi

Même si on ne parle plus autant du sort de l’industrie forestière qu’il y a quelques années dans les médias, les défis demeurent nombreux assure Pascal Cloutier.

« Le caribou forestier au fédéral n’est toujours pas réglé et même que ça presse. On a toujours dit que l’on n’accepterait pas de perdre de possibilités forestières. Il y a aussi toujours des taxes qui s’appliquent sur le bois d’œuvre et les questions d’approvisionnement ne sont toujours pas réglées, car il n’y a pas suffisamment de prévisibilité. »

La grande marche pour la forêt, qui avait été organisée à deux reprises, demeure dans les cartons et pourrait effectuer un retour puisqu’il s’agit d’une activité rassembleuse qui permet de faire la promotion de la forêt, ajoute Pascal Cloutier.

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