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À la découverte du monde à bord de son voilier

Serge Tremblay
Le 09 août 2019 — Modifié à 13 h 44 min le 09 août 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

À 64 ans, le Dolmissois Yves Gaudreault laisse tout derrière lui pour vivre l’aventure de sa vie. À bord de son voilier La Rencontre de 25 pieds, il a quitté ces dernières semaines son port d’attache pour une traversée de l’Atlantique en solo avec un itinéraire assez malléable.

@R:« J’ai vécu plusieurs traversées de l’océan, mais pour la première fois, je suis totalement libre de mon horaire. Je viens de prendre ma retraite comme chauffeur d’autobus. Je savais quand je partirais, mais pour le retour, je suis libre comme l’air », dit-il en entrevue avant son départ de Petit-de-Grat en Nouvelle-Écosse pour sa première étape, les Açores, avant de toucher le continent africain.

En fait, son véritable départ s’est fait de Matane, là où son bateau était entreposé pour l’hiver. Il a ensuite longé les côtes du Nouveau-Brunswick jusqu’en Nouvelle-Écosse. De là commence la véritable aventure pour ce passionné de navigation.

L’appel de la mer

« J’ignore combien de temps je voguerai, mais ce sera quelques années au minimum, si tout va bien. Oui, on laisse tout derrière soi. Ce n’est pas facile, je quitte Dolbeau-Mistassini, ma ville, ma famille et mes amis. D’autres portes s’ouvriront. Heureusement, j’ai ma sœur qui me sert de lien et de contact en tout temps. Je reviendrai sûrement au Lac revoir les miens, mais ce sera en avion, puis je retournerai à mon voilier pour poursuivre l’aventure », raconte Yves Gaudreault, pour qui l’appel de la mer est plus fort que tout.

Ce que préfère par-dessus tout le marin dolmissois, outre le fait d’être totalement libre et maître à bord, ce sont les rencontres au fil de son périple. Au fil des ans, il s’est lié d’amitié avec des marins tout autant passionnés que lui, mais aussi avec des champions mondiaux de courses de voilier.

« D’un port à l’autre, on rencontre d’autres passionnés comme soi. On jase, on se fait de nouveaux amis, on fait un bout de navigation côte à côte, puis chacun part de son côté et on rencontre d’autres navigateurs. On ne s’ennuie jamais et on ne sait jamais ce qui nous attend, le meilleur comme le pire. »

« Le seul but que j’ai, c’est de vivre dans le Sud. L’hiver au Québec, c’est tough. Je veux vivre un bon bout de temps en Afrique. J’adore ce continent et ses gens », ajoute-t-il.

Après les Açores, Yves Gaudreault veut se rendre à l’Île de Madère (Portugal), aux Îles Canaries (Espagne) et faire halte au Maroc, tout en visitant cette partie de l’Afrique. Mais tout peut changer en cours de route.

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