Le Festival du faisan est de retour et reprendra son envol les 11 et 12 septembre, sous la présidence de Guillaume Lavoie. Saint-Stanislas est la première localité dans le secteur et l’une des rares dans la région à tenir son événement cette année, après la pause pandémique obligée de 2020.
Et la 48e édition est fort attendue, selon Sophy Caouette, membre de l’organisation.
« Avec 1 500 à 2 000 visiteurs, il est beaucoup plus facile de respecter les exigences de la Santé publique. On demande des rassemblements d’un maximum de 500 personnes à la fois. Pour nous, ce sera facile à gérer ».
Le passeport vaccinal qui est applicable depuis le 1er septembre ne pose pas difficulté au Festival du faisan, puisqu’il est prévu une période d’adaptation jusqu’au 15 septembre sans aucune sanction.
C’est donc avec impatience que les organisateurs attendent la population au festival, qui aura lieu comme toujours, près de la grange du faisan. Exceptionnellement, celle-ci ne sera pas utilisée pour l’événement, puisqu’elle sert cette année à loger des travailleurs guatémaltèques qui œuvrent dans le secteur de Girardville.
« Là encore, ça ne dérange aucunement le déroulement de nos activités, puisqu’elles ont toutes lieu à l’extérieur. Nous aurons des chapiteaux sur place où les gens pourront se rafraichir et le brunch du dimanche matin aura lieu au Restaurant du clocher, à l’église », précise Sophy Caouette.
Mud drag
La raison d’être du festival, c’est la chasse au faisan. Ainsi, il y aura trois battues le samedi (9h-11h et 13h) et quatre le dimanche (7h, 9h, 11h et 13h). Chaque battue est composée de 14 chasseurs. Des guides bénévoles accompagnent les chasseurs tout au long des battues.
Tir au pigeon d’argile, jeux gonflables, kiosques de produits par des artisans locaux et en soirée feu d’artifice, feu de camp et chants avec un chansonnier de la place sont au programme de la fin de semaine.
Le populaire Mud drag se déroulera cette année en après-midi, avec départ à 14h30.
Près d’une quarantaine de bénévoles, incluant les jeunes guides pour la chasse, seront à pied d’œuvre toute la fin de semaine.
Autre signe que l’événement est très attendu, l’organisation n’a pas eu de difficulté à dénicher des commanditaires.
« C’est exceptionnel cette année. Beaucoup de commanditaires sont venus à nous avant même qu’on les sollicite. Ils voulaient être associés à notre festival et le soutenir financièrement », confie Sophy Caouette.
