Le candidat néo-démocrate dans Lac Saint-Jean, Hugues Boily-Maltais, ne trahit pas son rôle de travailleur communautaire lorsqu’il affirme être complètement vendu à l’idée de développer les entreprises œuvrant en économie sociale.
Invité à faire part de sa vision du développement en cette période électorale, M. Boily-Maltais affirme s’être décidé à s’impliquer comme candidat afin de mettre de l’avant ses valeurs dans un contexte ou le néo-libéralisme contribue à la montée de l’intolérance, aux inégalités économiques, à la colère des travailleurs ayant faire face à l’inflation, à la pénurie de logements, le tout moussé par des promesses brisées de politiciens.
Alors que lundi, Le Réveil traitait des difficultés pour les entrepreneurs de procéder à des transferts d’entreprises, M. Boily-Maltais est en mesure de vivre cette expérience, lui qui s’apprête à acquérir une entreprise apicole possédant 275 ruches à Saint-Henri-de-Taillon après avoir acquis une formation dans le domaine.
« Pour moi, ça a été un coup de cœur entrepreneurial. Je suis vendu à l’économie sociale ». Il ajoute que le modèle de repreneuriat collectif impliquant les employés est mieux à même de pérennise les entreprises possédées par les travailleurs tout en apportant une plus-value au plan social ainsi qu’en innovation.
La campagne qu’il mène sur le terrain consiste à faire la tournée des organismes communautaires et sociaux du nord du Lac Saint-Jean. Les citoyens qu’il rencontre à Alma, Roberval, Dolbeau, où il habite lui font dire qu’il est d’accord avec les propos de la coordonnatrice de Loge M’entraide, Sonia Côté, à l’effet que le logement social n’occupe pas assez une grande place chez les politiciens en lice pour siéger à Ottawa. Outre la construction de logements sociaux, M. Boily-Maltais souhaite qu’un registre national des loyers soit mis sur pied en plus de l’interdiction de ‘’rénovictions’’ qui favorisent la spéculation immobilière. S’ajoute l’interdiction de vente d’immeubles résidentiels à des citoyens établis hors du Canada.
Pour ce qui est de la protection de l’environnement, M. Boily-Maltais notre une incohérence des gouvernements fédéral et provinciaux en ce qui a trait à l’énergie alors qu’un côté on abolit la taxe carbone, favorise l’achat de véhicules électriques, abolit le prix plancher sur l’essence tout en voulant devenir leader en technologies vertes. « On doit se demander si on veut laisser à nos enfants des forêts brulées ».
Avouant avoir un petit côté anarchiste, M. Boily-Maltais conclu que la présente élection n’est que le début de son implication en politique active.