Vendredi, 26 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 32 s

Guillaume Ratté positif face aux défis à affronter

Serge Tremblay
Le 19 novembre 2019 — Modifié à 15 h 10 min le 19 novembre 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

L’importance de l’achat local et la nécessité de trouver des solutions à la rareté de main-d’œuvre continueront d’être au cœur des préoccupations de la Chambre de commerce et d’industrie de Dolbeau-Mistassini.

En succédant à Dominique St-Pierre, qui a occupé le siège de président de la Chambre ces sept dernières années, Guillaume Ratté rappelle que les enjeux ne changent pas pour autant.

« Il faut continuer dans le même sens. Les enjeux de l’achat local et du commerce local seront toujours là. D’ailleurs, on fait office de leader en la matière à Dolbeau-Mistassini, on a de l’avance par rapport à d’autres endroits dans la région, mais on ne peut pas arrêter, il faut continuer de marteler ce message. »

Au fil des ans, de nombreuses actions concrètes ont été posées de sorte que le public est bien sensibilisé à cet enjeu.

Main-d’oeuvre

Parmi les autres sujets d’importance, évidemment, la rareté de la main-d’œuvre continue d’être sur toutes les lèvres dans le monde des affaires.

« Je le vois dans mon travail comme propriétaire et mes clients m’en parlent aussi continuellement. Il y a rarement une chose qui peut freiner le développement d’une entreprise comme ça. »

Malgré tout, souligne Guillaume Ratté, l’ère de l’industrie 4.0, la capacité d’aller chercher de la formation et la présence de PME innovantes sur le territoire font en sorte que l’on peut tirer notre épingle du jeu.

Les efforts déployés avec le programme d’amélioration continue dans la dernière année s’inscrivaient d’ailleurs dans une volonté d’apporter des solutions pour optimiser les pratiques de travail et ainsi réduire la pression sur la main-d’œuvre.

Attractif

Attirer des travailleurs chez nous demeurera néanmoins un passage obligé.

« Je pense que l’on a ce qu’il faut pour être une destination très attractive. On a des PME très innovantes, mais aussi une qualité de vie extraordinaire. Un travailleur potentiel va regarder le salaire, oui, mais aussi tout le panier de services. Et à Dolbeau-Mistassini, le panier de services, il est plein! »

À partir de là, il faut continuer de bien vendre le milieu en s’impliquant dans les stratégies en place comme Ose le pays des bleuets, ajoute-t-il.

La Chambre entend évaluer de quelle manière elle peut contribuer à faire la promotion du milieu comme une destination de qualité pour les jeunes familles et les travailleurs.

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