Le Comptoir vestimentaire de Dolbeau a remis 28 500 $ la semaine dernière à neuf organismes qui viennent en aide à la communauté par divers projets et activités. Plus tôt dans l’année, l’organisme avait déjà distribué 6 700 $ à d’autres organismes voués à l’enfance et la jeunesse, pour un total de 35 200 $ en dons en 2023.
Ainsi, un montant de 10 000 $ a été remis à la Saint-Vincent de Paul pour l’aide alimentaire et 5 000 $ aux maisons de jeunes Le Jouvenceau pour l’achat d’instruments de musique.
La Maison de la famille Parensemble (achat de porte-bébés adaptés et conférence sur la gestion de crise chez l’enfant) reçoit 4 000 $ tandis que l’école Sacré-Cœur (réaménagement de sa bibliothèque) reçoit 3 000 $.
Le Centre de santé mentale l’ArrimAge (cuisine collective et communautaire) et l’école secondaire des Grandes-Rivières (saines habitudes alimentaires) reçoivent chacun 2 000 $.
Le Comptoir vestimentaire a remis aussi 1 500 $ à l’école Notre-Dame-des-Anges (activités parascolaires sportives), 500 $ au comité Corana (accueil et l’intégration des nouveaux arrivants) et 500 $ au comité de refuge parrainé par la Maison du cheminement (pour aider les gens en situation d’itinérance à dormir au chaud).
Croissance des besoins
Diane Paradis de la Saint-Vincent de Paul et Ghislaine Côté du Comptoir vestimentaire remarquent toutes deux une augmentation importante de la clientèle faisant appel à leurs services, tant pour s’alimenter que pour se vêtir.
« Dans l’alimentaire, on doit étirer. On voit de plus en plus de personnes âgées. On essaie de répondre à la demande. Heureusement, la guignolée du dimanche dans les paroisses, les marchés d’alimentation et Moisson Saguenay-Lac-Saint-Jean nous aident », dit Diane Paradis.
À l’approche des Fêtes, les paniers de Noël sont aussi en croissance sur le territoire.
« Les gens qui formulent une demande pour se vêtir, on en reçoit de plus en plus. Je ne sais pas exactement qu’elle est l’augmentation en pourcentage, mais on voit des visages que ne voyait pas avant. Il y a de plus en plus de gens dans le besoin », constate aussi Ghislaine Côté du Comptoir vestimentaire.