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Syndicat de l'enseignement Louis-Hémon : Les offres gouvernementales suscitent la colère

Le 25 février 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 25 février 2015
Par Karine Desrosiers

ÉDUCATION. Le Syndicat de l’enseignement de Louis-Hémon (SELH), affilié à la CSQ, est outré des propositions du gouvernement en vue du renouvellement de la convention collective de travail. L’offre gouvernementale en est une qui sera nuisible aux élèves, estime le Syndicat.

En fait, les enseignants et enseignantes du SELH, sont particulièrement irrités par les mesures touchant la constitution des classes. L’offre gouvernementale propose entre autres d’augmenter le nombre d’élèves par classe, d’y intégrer davantage d’élèves en difficultés et dans certains cas d’augmenter le nombre de classes à plus d’une année d’études.

Le Syndicat déplore par ailleurs une augmentation de la précarité des postes d’enseignant en formation générale et professionnelle, ainsi qu’une diminution de l’autonomie professionnelle.

« Ce qu’on nous a mis sur la table témoigne d’un manque de respect flagrant pour les élèves et pour le travail effectué au quotidien par le personnel enseignant. Cela va à l’encontre du gros bon sens ! Les enseignantes et enseignants veulent pouvoir s’occuper de tous leurs élèves ! Encore faut-il qu’ils en aient le temps et les moyens », lance France Lapierre, présidente du SELH.

Le Syndicat est plutôt d’avis qu’il faudrait réduire la taille des classes pour favoriser la réussite des élèves, le tout en considérant la présence des élèves en difficultés.

« Le gouvernement vient de nous démontrer que les colonnes de chiffres sont sa seule préoccupation, et non pas les milliers d’élèves affectés par ses offres, dont une grande majorité d’enfants vulnérables », affirme France Lapierre. —S.T.

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