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La prévention ça marche!

Serge Tremblay
Le 06 novembre 2020 — Modifié à 13 h 42 min le 06 novembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Les efforts de prévention continuent de porter fruit pour le Service de sécurité incendie de Dolbeau-Mistassini. Sur 31 incendies de bâtiment survenus en 2019, un seul était lié à une erreur humaine alors qu’il s’agit pourtant de la principale cause au Québec.

C’est là l’un des faits saillants du rapport annuel 2019 du Service de sécurité incendie de Dolbeau-Mistassini, dont le dépôt a été retardé par la pandémie.

« C’est la troisième année consécutive où nous n’avons qu’une intervention dont la cause est une erreur humaine. Nous avons tout un bilan à cet effet et c’est grâce à nos efforts de prévention », souligne le directeur du Service, Daniel Cantin.

Celui-ci ajoute que son équipe en est actuellement à sa troisième tournée de visites des résidences du territoire afin d’aller à la rencontre des propriétaires et d’identifier les risques. Et beaucoup de chemin a été parcouru depuis la première tournée.

« On voit encore des anomalies, mais c’est plutôt rare. Au départ, juste les panneaux électriques, il y en avait de 1 sur 2 à 1 sur 3 qui n’étaient pas conformes et maintenant, on n’en voit plus du tout. Après une visite, les gens se conforment à 97% à l’intérieur d’un mois », explique le chef préventionniste, Marc Houde.

Le nouveau chef aux opérations, Serge Gagné, le directeur du Service de sécurité incendie, Daniel Cantin, et le chef préventionniste, Marc Houde.

Statistiques

Au cours de l’année 2019, les pompiers ont répondu à 216 appels, soit 149 incendies, 11 désincarcérations, 8 sauvetages et 48 vérifications, le tout pour une hausse de 30 interventions par rapport à l’année précédente.

En ce qui regarde les 31 incendies de bâtiment qui ont eu cours en 2019, la valeur des dommages s’élève à 600 350 $ par rapport à une valeur totale des bâtiments touchés de plus de 74 M$.

Ressources humaines

On ne cesse de le dire, le recrutement de nouveaux pompiers à temps partiel demeure un enjeu, notamment pour des raisons de temps. Pour la seule année 2019, les pompiers ont suivi 1 723 heures de formation, ont été actifs pour 13 787 heures et ont été de garde pour 116 153 heures.

« Je salue l’engagement des pompiers qui continuent de faire tout cela en 2020, car ce n’est pas rien. Le recrutement est de plus en plus difficile et il faut remercier les employeurs qui acceptent que certains de leurs employés puissent quitter rapidement le travail, car ils sont pompiers à temps partiel », affirme Daniel Cantin.

Actuellement, le Service compte 68 pompiers.

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