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Deux Français à la ferme

Le 25 octobre 2019 — Modifié à 18 h 05 min le 25 octobre 2019
Par Guillaume Pétrin

Quand ils seront de retour en France, les deux rêvent de s’installer en campagne et développer leurs projets agricoles. D’ici là, ils vivent au même rythme que leurs hôtes jeannois.

Véritables passionnés de la campagne, Cécile et Simon souhaitent poursuivre leur intégration, même si cela fait déjà trois mois qu’ils sont arrivés dans la région. Une intégration qui va bien au-delà de leur emploi à la ferme.

Cécile en compagnie de Vincent Ménard, de la ferme laitière de la fromagerie La Normandinoise. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

« On se disait qu’il ne fallait pas que notre venue ici se soit résumée seulement à l’idée d’avoir du travail, car on est venu au Lac pour les gens et la vie ici », explique Cécile Hubert.

La jeune femme partage son temps de travail entre l’étable et la fromagerie La Normandinoise.

Sa patronne Hélène Cadieux explique qu’elle n’aurait pas pu mieux trouver comme employée.

« Ici, ce n’est pas un handicap d’être une fille. Je l’ai fait cette job-là, traire les vaches, m’occuper du troupeau, conduire les tracteurs et tout faire ce qu’il y a dans le champ, alors une fille est capable de le faire aussi. Cécile est extraordinaire, elle a un beau sens de l’humour et c’est facile de travailler avec aussi. »

C’est aussi elle qui s’est occupée de trouver un emploi pour Simon, qui travaille à la ferme de Guillaume Paradis. Elle croit que le couple réussit bien son intégration jusqu’à maintenant.

Simon a déniché un emploi du côté de la ferme de Guillaume Paradis. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

« On s’est dit qu’on aurait des Français, qui ont étudié en agriculture et qui ont de l’expérience, sans aucune barrière de langue, alors qu’est-ce qu’on pouvait avoir de mieux? »

Guillaume Paradis

Pour sa part, Simon Galland fait la traite des vaches le matin et le soir et en plus de s’occuper de leur alimentation le midi. Il se définit plus comme un campagnard qu’un citadin.

« Je commence à 5h le matin et je termine à 19h le soir, mais j’ai des moments de libres pendant la journée. »

Son employeur, Guillaume Paradis, croit aussi que la venue du couple dans la région est bénéfique pour son entreprise.

« Avoir Simon avec moi m’offre de la stabilité, car je le sais qu’il est là pour un an. Je sais aussi que je peux avoir confiance en lui pendant tout ce temps-là. Il est minutieux et la répétition est bonne. »

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