Les élus de la MRC de Maria-Chapdelaine demandent au gouvernement du Québec de revoir en profondeur le financement des chemins multiressources, et ce, dans le but de maintenir un accès viable pour tous au territoire.

« Le gouvernement prend la moitié des revenus des baux de villégiature et ramasse les redevances sur les ressources naturelles, mais nous n’obtenons rien pour l’entretien des chemins multiressources. Le programme pour les ponts et ponceaux n’a pas été reconduit et les sommes ont été épuisées », déplore le préfet Luc Simard.

Le volet II du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier était autrefois doté d’une enveloppe budgétaire intéressante et pouvait être utilisé à divers escients pour appuyer la remise en état de chemins forestiers, ponts et ponceaux.

L’enveloppe a toutefois fondu année après année.

Réseau immense

Avec son imposant réseau de chemins forestiers, la MRC de Maria-Chapdelaine n’a certes pas les moyens de procéder à un entretien adéquat. Les compagnies forestières s’occupent des secteurs où ils opèrent, mais sans plus.

« Ce sont des chemins qui sont utilisés par des gens de partout. La villégiature se développe et des gens de l’extérieur possèdent des camps chez nous. Il y a des opportunités de développer le tourisme, mais si on n’a pas de chemins de qualité, c’est voué à l’échec. »

Luc Simard ajoute qu’en Ontario, les axes principaux sont entretenus à l’année, ce qui est loin d’être le cas au Québec.

Résolultion

Concrètement, les élus ont adopté une résolution d’appui à la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, qui revendique elle aussi une révision du financement des chemins multiressources.

« C’est une responsabilité que le ministère doit prendre de bien entretenir les chemins. Nous appuyons entièrement la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau dans sa démarche. »