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Un débat: ni vainqueur, ni perdant… ni victime !

Le 29 septembre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 29 septembre 2015
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CONFRONTATION. Décidément, quelque 90 minutes de débats devant une soixantaine de membres de la Chambre de commerce t d'industrie de Lac-St-Jean-Est, se solde en quelque sorte par un match nul. Ni vainqueur, ni perdant et aucune victime, mais des citoyens mieux renseignés sur le programme de chacun des candidats.

Le premier débat officiel de cette longue campagne électorale dans le comté Lac-Saint-Jean a notamment permis à Denis Lebel du Parti Conservateur, Gisèle Dallaire du Nouveau Parti Démocratique, Sabin Simard du Parti Libéral du Canada et Sabin Gaudreault du Bloc Québécois de faire valoir tout à tour leur personnalité.

Si un vainqueur devait être déterminé, Denis Lebel, avec toute ses connaissances et son expérience politique a su le mieux esquiver les attaques et avancer les positions de son parti.

Les trois autres candidats ont pour leur part performé également à la hauteur de leur talent, se rattachant directement à la position de leur parti sur l'ensemble des thématiques apportées.

Thèmes choisis

Un panel de membres du conseil d'administration de la CCI avait choisi une dizaine de grands thèmes sur lesquels, chaque candidat avait deux minutes pour s'exprimer, sans droit de réplique.

Sur la ruralité et l'avenir des municipalités, tous les candidats ont des idées mais le respect des champs de compétence est essentiel.

Sur la crise forestière, tous s'entendent pour intervenir avec chacun leur plan de relance et d'investissement. Denis Lebel a notamment demandé aux candidats de désavouer Greenpeace.

Sur les programmes et la lourdeur administrative, tous s'entendent sur le support à l'entrepreneuriat, la réduction des taxes et impôts. Pour Sabin Gaudreault, la meilleure façon de réduire le fardeau, c'est que l'on a un gouvernement de trop.

Sur la question de l'économie, tous s'entendent que le sommet économique de l'été dernier a permis de discuter des bonnes choses et de prendre les bonnes décisions.

Sur la question de l'immigration, chaque candidat respecte la ligne du parti.

Sur la question de l'assurance-emploi, chacun s'accuse d'avoir pigé dans la caisse ou d'avoir réduit le programme pour empêcher les gens d'en profiter.

Les fonds pour les travailleurs, l'innovation pour les PME, la gestion de l'offre et les incertitudes qui persistent quant à la négociation Transpacifique: autant d'autres sujets qui n'ont pas fait de vague ni coups d'éclat.

Bref, les quatre candidats en lice ont chacun leur vision du futur de la région et demeurent convaincus que leur parti est le mieux placé pour supporter ces attentes.

C'est le vote du 19 octobre prochain qui finalement fera foi de tout !

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