Samedi, 27 juillet 2024

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Maison Colombe-Veilleux

Le président Pierre Hébert claque la porte

Denis Hudon
Le 21 février 2024 — Modifié à 08 h 45 min le 21 février 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Coup de théâtre! Pierre Hébert, président du conseil d’administration de la Maison Colombe-Veilleux depuis plus de 20 ans, a remis sa démission au terme de la dernière assemblée régulière. Sa conjointe Anne Veilleux ainsi que trois autres membres du c.a. ont emboité le pas.

Lors de la dernière assemblée générale annuelle tenue en septembre dernier, quatre postes étaient en élection. Trois membres sortants ont été défaits. Un seul administrateur sortant a été réélu.

« On ne l’a pas vu venir. Plus de personnes qu’à l’habitude étaient présentes à cette assemblée générale. Je voyais ça plutôt positivement, mais au fil de l’assemblée, j’ai trouvé que ça ressemblait plus à un putsch qu’à autre chose. On nous a par la suite remis un genre de rapport, disons-le dévastateur, sur l’état de la maison et les travaux que nous aurions dû faire ou qui devraient être faits », commente Pierre Hébert.

Employés mécontents

« Des employés se sont présentés mardi dernier pendant que le c.a. tenait une séance régulière et nous ont remis une liste de doléances dans un document de plusieurs pages qu’ils ont signé. On les a écoutés, mais je sentais bien la grogne et le ton revendicateur. »

Le Journal a pu voir une copie de ladite lettre remise aux administrateurs le 13 février. On y explique que le but « n’est pas de choquer ou de provoquer, mais bien de sensibiliser l’administration à ce que les employées vivent dans leur quotidien, et ce, depuis trop d’années. »

À qui appartient la MCV, quels sont les rôles du président et de la secrétaire, ont-ils plus de pouvoir que les autres membres du c.a., siégez-vous pour les bonnes raisons, comment la MCV peut être plus attrayante, comment garder la main-d’œuvre, est-ce que des travaux nécessaires ont été faits (les lieux manquent d’amour, mentionnent les signataires), voilà le genre de questions adressées au c.a. Les employées répètent ne pas être écoutées.

Pierre Hébert reconnait qu’il y a des améliorations à apporter et qu’il reste du travail à faire, mais s’étonne de tant de doléances tout en reprochant la façon dont elles sont exprimées. Il juge le climat actuel malsain et peu propice à une réelle discussion. Dans les circonstances, il a préféré donner sa démission. Il continuera par ailleurs de siéger au sein de la Fondation de la Maison Colombe-Veilleux.

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