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Le Refuge des Clochats donnent une seconde chance aux félins qui en ont besoin

Serge Tremblay
Le 24 février 2023 — Modifié à 13 h 05 min le 24 février 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Offrir une meilleure vie aux chats errants et aux chats de ferme du secteur Saint-Thomas-Didyme, Normandin, Albanel et Saint-Edmond-les-Plaines. C’est la mission que se donne le Refuge des Clochats, une initiative motivée avant tout par l’amour des animaux.

Fondé en octobre 2021, le Refuge des Clochats tente de prendre son erre d’aller et est à compléter les différentes étapes qui lui permettront de devenir un organisme sans but lucratif et d’ainsi pouvoir se qualifier pour obtenir du soutien financier.

« Ç’a commencé lorsque j’ai reçu une demande à propos d’un chat de ferme qui avait été abandonné et qui était sur le bord de mourir. Je l’ai récupéré et je l’ai amené à Roberval pour le faire soigner. C’était un petit chaton qui est devenu Louis, notre mascotte », raconte France Bhérer.

Celle-ci se qualifie avant tout comme une amoureuse des animaux. Native de Saint-Thomas-Didyme, elle a toujours été entourée d’animaux et a même complété sa formation d’intervenante en zoothérapie. Avec quatre autres partenaires, elle a décidé de fonder le Refuge des Clochats afin d’offrir une meilleure vie à des félins qui en ont bien besoin.

[caption id="attachment_63609" align="alignright" width="444"] C’est avant tout par amour des animaux que France Bhérer a fait de son domicile un refuge pour chats.[/caption]

« Tous nos chats sont micropucés, stérilisés et vermifugés. On travaille le comportement avant de tenter de le donner à une nouvelle famille afin de trouver le bon contexte pour l’animal. Par exemple, nous avons un chat actuellement qui est toujours à l’extérieur. Il pourrait faire un bon chat de ferme, mais on ne peut pas le donner à une famille pour l’intérieur. »

Des projets

Pour le moment, le Refuge des Clochats se limite à accueillir quinze chats au maximum puisque passé ce nombre, un refuge doit être accrédité par le MAPAQ. France Bhérer a toutefois communiqué avec la municipalité de Saint-Thomas-Didyme afin de faire les choses dans les règles.

« Le plus difficile, c’est le financement, souligne pour sa part Marie-Pier Girard, vice-présidente de l’organisme. Les soins vétérinaires, même si on nous fait un escompte, c’est coûteux. Nous avons une campagne de financement en cours et nous acceptons les dons en nourriture ou en litière, chaque petit don nous aide vraiment beaucoup. »

Et l’équipe du Refuge des Clochats a des plans en tête pour l’avenir. Le garage à l’arrière de chez France Bhérer, qui a déjà servi d’écurie, pourrait être modifié pour offrir des espaces additionnels pour accueillir des chats. Et avec des espaces chauffés, c’est le confort même en hiver pour les pensionnaires.

Il est possible de prendre contact avec le Refuge des Clochats en se rendant au refugedesclochats.org ainsi que sur la page Facebook de l’organisme.

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