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Québec doit octroyer de nouveaux projets de minicentrale

Yohann Harvey Simard
Le 14 mai 2021 — Modifié à 13 h 24 min le 14 mai 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

S’il n’en tenait qu’au préfet Luc Simard, il y aurait d’autres projets de minicentrales au fil de l’eau. Cette filière énergétique est la plus propre qui soit et le gouvernement devrait octroyer de nouveaux projets, martèle-t-il.

« On sait qu’Hydro-Québec anticipe des besoins en 2025, il faut absolument que le gouvernement lance de nouveaux projets de minicentrale au fil de l’eau. C’est le type de projet énergétique le plus respectueux de l’environnement que l’on peut faire », affirme Luc Simard.

Celui-ci ajoute avoir de la difficulté à comprendre le virage vers l’éolien que semble plutôt prendre le gouvernement du Québec. Il croit qu’il devrait plutôt y avoir de la place pour les deux types de projets énergétiques.

« Je n’ai rien contre l’éolien, mais les barrages au fil de l’eau offrent le meilleur bilan qui soit au niveau de l’émission de gaz à effet de serre. Oui, il faut produire du béton et de l’acier, mais lorsque l’on amortit sur la durée de vie de l’installation, qui est tellement longue, c’est vraiment l’énergie la plus propre. »

Les différents partenaires impliqués dans la Société de l’énergie communautaire du lac Saint-Jean ont d’ailleurs déjà identifié un site au potentiel intéressant. Celui-ci serait situé dans la MRC de Maria-Chapdelaine, mais on se garde bien de confirmer quoi que ce soit.

Acceptabilité

Advenant que le gouvernement du Québec octroie de nouveaux projets, Luc Simard croit pouvoir obtenir l’acceptabilité sociale requise.

« Nos projets à Val-Jalbert et sur la 11e chute ont démontré que l’on est capable de faire le travail et d’obtenir l’acceptabilité sociale. Il y aura toujours des gens qui seront contre, mais je comprends mal pourquoi. C’est davantage motivé par l’idéologie, car on n’a pas modifié en profondeur les écosystèmes. L’impact réel versus ce qu’on en retire démontre clairement que c’est une opportunité qu’on se doit de saisir. »

À l’époque des projets de Val-Jalbert et de la 11e chute de la rivière Mistassini, on se souviendra qu’il y avait eu un certain mouvement d’opposition. Plusieurs dénonçaient alors l’inutilité des projets en raison des surplus énergétiques d’Hydro-Québec.

Des inquiétudes avaient également été émises quant à la qualité esthétique de la chute de Val-Jalbert.

« Personne n’a depuis commenté sur le débit de la chute et on a en plus démontré qu’en menant ces projets, on pouvait en profiter pour faire du développement touristique comme on l’a fait avec le parc à la 11e chute. »

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