Dimanche, 28 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 39 s

Dave Bélanger lance une vinaigrette à la camerise

Le 29 juillet 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 29 juillet 2015
Par Karine Desrosiers

AGROALIMENTAIRE. Après avoir hérité de la ferme appartenant à sa grand-mère, Dave Bélanger alors âgé dans la vingtaine, décide de devenir producteur fruitier et s’oriente dans la production de camerise. Aidé par sa famille immédiate et d’amis, Dave prendra sept ans à monter une usine de transformation dans ses installations à Saint-Eugène-d’Argentenay et mettre en vente au cours des dernières semaines ses premières bouteilles de vinaigrette de camerise et de bleuet.

« Au départ, j’avais sur la ferme une bleuetière et j’ai décidé de mettre en production de la camerise avec 3 000 plants. Aujourd’hui, j’ai 13 500 plants en production qui sont rendus à maturité », confie Dave.

Au cours des quatre dernières années, le jeune producteur aura concentré son énergie à monter un atelier de transformation et à mettre au point des recettes pour la production de vinaigrette commercialisée par le biais de son entreprise Bio-Bleu. « J’ai été aidé par les membres de ma famille qui m’ont supporté tant financièrement que de leur temps et par des amis qui oeuvrent dans l’industrie agroalimentaire », précise Dave qui se dit très fier de la réponse obtenue des consommateurs sur la qualité de ses produits.

Vinaigrette

La vinaigrette est disponible dans une trentaine de points de vente au Lac-Saint-Jean. Dave Bélanger est en pourparlers pour ajouter des points de vente au Saguenay et dans les régions de Montréal et de Québec.

Bio-Bleu offre trois vinaigrettes aux consommateurs. On y retrouve une vinaigrette de camerise, une vinaigrette de bleuets et une vinaigrette qui combine bleuet, camerise, chocolat noir et poivre noir.

« Mes vinaigrettes ont été fabriquées non seulement pour leur arôme, mais aussi pour le goût et les saveurs des fruits qui servent à leur fabrication », commente Dave, qui affirme que les consommateurs deviennent en quelque sorte accros lorsqu’ils y goûtent.

Des sous-produits comme du beurre, des tartinades et des confitures ont aussi été mis en production. Les installations de Bio-Bleu permettent de transformer toute la production réalisée sur la ferme.

« Avec la réponse obtenue, j’envisage dès à présent de devenir acheteur de camerise », souligne Dave.

La récolte de la camerise se fait habituellement à la fin du mois de juin. Il s’agit d’une récolte qui se retrouve parmi les premières dans la région. Cela permet à Bio-Bleu de se mettre en production dès le début de la saison estivale.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES