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Le Challenge cycliste des bleuets en péril

Serge Tremblay
Le 16 mars 2022 — Modifié à 11 h 13 min le 16 mars 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

L’édition 2022 du Challenge cycliste des bleuets Desjardins est compromise. La Sûreté du Québec a fait connaître son intention de ne plus offrir un service d’accompagnement pour permettre le bon déroulement de l’événement.

Cette décision découlerait d’une révision des politiques internes de la SQ. Le corps policier n’entend offrir l’accompagnement qu’à un seul événement, soit le Grand Défi Pierre Lavoie.

Or, la présence des policiers est nécessaire à la tenue du Challenge cycliste des bleuets puisque seule la SQ est autorisée à diriger la circulation sur la voie publique, ce qui est nécessaire pendant le périple à vélo de plus de 205 km autour du lac Saint-Jean.

« On nous met devant le fait accompli et ça met en péril cette activité. Encore une fois, il faut se battre dans le haut du lac pour conserver nos activités récréotouristiques. Il faut que ce Challenge soit maintenu, déjà il y avait plus de 175 inscriptions alors que l’événement a lieu lors de la fin de semaine de la fête du Travail », lance le maire de Dolbeau-Mistassini, André Guy.

La MRC de Maria-Chapdelaine a adopté une résolution afin de réclamer que la Sûreté du Québec révise sa décision et accepte d’encadrer l’événement comme par les années passées.

« C’est quand même une question de services policiers de qualité que l’on demande chez nous. C’est inacceptable que ce soit la SQ qui décide d’une façon unilatérale quelles sont nos priorités quant aux activités récréatives et touristiques. C’est une activité économique importante, mais c’est aussi une vitrine pour notre milieu », affirme le préfet, Luc Simard.

La SQ qui décide

Selon le maire de Dolbeau-Mistassini, les policiers du poste local de la MRC de Maria-Chapdelaine ont été tout aussi estomaqués que les élus d’apprendre que la Sûreté du Québec avait décidé de ne plus s’impliquer dans ce type d’événements.

« C’est la SQ maintenant qui va décider dans quelle activité économique elle va s’impliquer, nous on n’a plus rien à dire », déplore André Guy.

Celui-ci espère que la résolution adoptée à la MRC incitera la SQ à revoir sa décision, sans quoi il promet de monter aussi haut que nécessaire au gouvernement pour obtenir gain de cause.

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