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Manque de bénévoles : le Festival de la Gourgane lance un cri du coeur

Serge Tremblay
Le 29 juin 2022 — Modifié à 09 h 55 min le 29 juin 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

La pandémie n’a pas été tendre pour le bénévolat. Beaucoup de personnes qui donnaient habituellement de leur temps ont passé à autre chose, ce qui complique la vie d’organismes comme le Festival de la Gourgane d’Albanel, qui a été forcé de lancer un cri du cœur sur les réseaux sociaux.

« Nous sommes un tout petit comité organisateur de cinq personnes, c’est minime. C’est impossible de faire un festival de cette envergure sans implication bénévole. On a des sous-comités avec des bénévoles qui nous appuient, mais on a surtout besoin de gens pendant le festival pour nous aider le soir », explique la présidente du comité organisateur, Geneviève St-Pierre.

Celle-ci ajoute qu’heureusement, l’appel qu’a lancé l’organisation sur les réseaux sociaux a donné des résultats. Elle estime que son comité devrait pouvoir compter sur une cinquantaine de personnes.

« Notre appel à l’aide a permis de trouver des bénévoles et on est en mesure de tenir notre édition 2022. Par contre, on est assez loin de la centaine de bénévoles sur laquelle on pouvait compter avant la pandémie. On est toujours à la recherche de gens qui souhaite s’impliquer. Ce n’est pas nécessaire d’être disponible 24h sur 24, si une personne a une heure à donner, on va lui confier une tâche. »

Impact de la pandémie

Geneviève St-Pierre est en mesure de constater que la pandémie fut le coup de grâce pour plusieurs bénévoles qui étaient là de longue date. Après deux ans d’inactivité, bon nombre de personnes qui s’impliquaient ont décidé de tourner la page.

« L’impact de la pandémie, on la voit. Des bénévoles qui étaient là depuis quatre ou cinq ans se sont développé de nouvelles activités et ont décidé de faire autre chose. Ça se comprend, mais le problème, c’est que la relève des jeunes entre 18 et 30 ans n’est pas là du tout pour prendre le flambeau. On ne les voit pas. »

Et il faut dire que l’organisation de ce festival, qui a beaucoup grossi au fil des ans, demande de plus en plus d’efforts.

« Ça fait 16 ans que je suis dans le comité. À mes débuts, on commençait à se préparer vers le mois de février et mars. Maintenant, ça demande de s’en occuper pendant toute l’année. L’événement a grandi et on essaye de se renouveler. C’est exigeant. »

Le bénévolat indispensable

Quoi qu’il en soit, le comité organisateur demeure fébrile de pouvoir enfin revenir avec sa programmation d’activités qui fait du Festival de la Gourgane un « gros party. » La présidente affirme toutefois que l’engagement bénévole demeurera une condition sine qua non pour que l’événement puisse être maintenu dans le futur.

« Les gens adorent le festival, ils aiment fêter et ça nous rend fiers. Mais si on veut le conserver, il faudra davantage d’implication. Juste de donner une heure de son temps pendant une soirée, pour nous, ça aide beaucoup! »

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