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École en Afrique

Quand le rêve se transforme en réalité

Denis Hudon
Le 27 mars 2024 — Modifié à 13 h 18 min le 27 mars 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

De retour depuis à peine un mois de leur dernière visite en Afrique, Caroline Tremblay et Michel Drolet ont été à même de constater tout le travail accompli pour instaurer une petite école en banlieue de Kigali.

Du mobilier a été fabriqué sur place et aujourd’hui la classe est fonctionnelle avec un bureau, des tables avec bancs, un tableau blanc, des fournitures scolaires. Les murs intérieurs et extérieurs ont même été peinturés. Une toilette a aussi été construite tout près de l’école.

« Il fallait voir l’expression sur chaque visage des enfants et toute la reconnaissance de la communauté. J’étais émergée d’émotions. Ç’a changé leurs vies. Ils ont accès et gratuitement à l’école. Ce sont 64 enfants qui vont maintenant en classe; un groupe de 32 le matin et un autre de 32 l’après-midi. Et il y a du Québec là-dedans et ça me rend extrêmement fière », lance Caroline Tremblay.

Son cousin Richard Potvin et sa conjointe Geneviève Breton qui demeurent à Saint-David-d’Yamaska, ont aussi embarqué dans le projet de même que Marie-Laurence Drolet, la fille de Caroline et Michel.

Grâce à un appel sur Gofundme, une somme a été amassée et permet aux enfants d’avoir un repas à l’école tous les jours, pendant une année.

Et ce n’est pas fini

Chaque enfant a reçu aussi un sac à dos et le couple dolmissois défraie le salaire des deux enseignants rwandais.

« Tout ce qu’on a amassé par le biais des gens d’ici est allé entièrement pour ce projet. On ne voulait pas passer par un organisme, on ne voulait pas d’intermédiaire. Avec notre ami rwandais Eugène HCyiza, qui vit ici depuis longtemps et qui retourne l’hiver dans son pays, ça permet de faire un suivi constant », dit Caroline Tremblay.

« On n’est pas arrivés là-bas avec nos grands sabots. C’est important de respecter ce qu’ils sont. Ils savent ce dont ils ont le plus besoin pour leur école et nous on les aide dans leur projet. Ce sont des gens fiers », renchérit Michel Drolet.

Le couple a d’autres projets, peut-être aménager la cour d’école, fournir quelques accessoires pour les récréations, etc.

« Le Rwanda, c’est un pays montagneux. Il y a des hameaux et beaucoup d’enfants. Jamais je n’aurais pu imaginer l’ampleur qu’allait prendre ce projet. Et le plus beau dans tout ça, c’est qu’on a beaucoup appris les uns des autres », de conclure Caroline Tremblay.

 

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