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Volleyball: Pierre Vercheval, un spectateur intéressé

Le 02 août 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 02 août 2014
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Au 2e match de l'équipe de volleyball féminin de la Rive-Sud au tournoi de qualification, cet avant-midi, un spectateur debout à l'arrière des estrades regarde attentivement les faits et gestes de l'équipe hôte.

C'est Pierre Vercheval, ex-joueur de ligne des Alouettes de Montréal et maintenant analyste de football à RDS. Après avoir suivi sa fille aînée Claire aux Jeux de Shawinigan, il surveille aujourd’hui sa plus jeune, Catherine de Sainte-Julie, dont l'équipe est en voie de battre le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

«Je suis probablement un peu plus nerveux qu'elle. Moi qui n'avais jamais participé aux Jeux du Québec, j'ai la chance de les vivre deux fois comme parent. Je suis aussi content pour Catherine, qui a eu un modèle en Claire.»

En 2012, la Rive-Sud était l'équipe favorite, avec des attaquantes très puissantes, mais les réceptions de service et les passes avaient été déficientes et la région avait terminé en 12e place.

«Je ne connaissais rien au volleyball avant mes filles, mais en 2012, j'ai pu découvrir que le volleyball est comme le football. Si, au football, les blocs et les plaqués sont essentiels pour gagner, c'est la même chose pour les réceptions et les passes au volleyball, peu importe la qualité des attaquants.»

Jaloux du sport-études

Pierre Vercheval dit n'avoir eu aucune influence sur le choix de ses filles de jouer au volleyball élite.

«C'est venu d'elles-mêmes et elles sont en sport-études à l'école secondaire De Mortagne, à Boucherville. Je les jalouse un peu, car j'aurais adoré le sport-études, si ça avait existé quand j'avais leur âge! Par contre, je constate que les jeunes d'aujourd'hui doivent se spécialiser dans un sport beaucoup plus tôt qu'à mon époque, où nous étions plus généralistes. C'est un autre débat, mais un beau sport comme le volleyball pourrait aussi servir de complément pour d'autres sports.»

Même s'il est un ex-athlète d'élite, il intervient peu dans la préparation sportive de ses préférées.

«Je suis comme tous les parents: si je pense pouvoir donner un bon conseil, ça ne passe pas souvent, alors que le même conseil venant d'un intervenant spécialiste passe mieux. Je suis donc comme tout le monde; mon rôle est de soutenir et d'encourager. Je suis chanceux, je pourrai assister à tous les matchs de ma fille, tout en accomplissant mes fonctions à RDS sans conflit d'horaire ou presque.»

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