À Louisville au Kentucky
L’Ironman de Louisville au Kentucky est un triathlon sanctionné par World Triathlon Corporation et qui comporte 3.8km de nage, 180km de vélo et 42.2km de course à pied. De plus, ces trois épreuves doivent être complétées en moins de 17 heures.
Donc, le 26 août dernier, cet ex-résident de Dolbeau-Mistassini jusqu’en 2000, Michel Bernard, était parmi les 3000 participants à cet Ironman. Ce dernier, maintenant citoyen de Chicoutimi, a réalisé le rêve de tout athlète, soit celui de compléter cette épuisante épreuve dans les temps requis.
À l’épreuve de natation, son point faible comme il le mentionne lui-même, ayant appris à nager depuis un peu plus de deux ans, Michel Bernard est donc sorti de l’eau après 1h47 d’efforts et une 343e place de sa catégorie (homme 40-44 ans) et une 2255e place au général. Il a sauté sur son vélo pour franchir les 180km exigés en un temps de 6h42s et une 266e place dans sa catégorie et une 1565e place au général. Finalement, il a entrepris la course à pied, son point fort. Il a franchi la distance de 42.2km en un temps de 4h15 pour obtenir une 137e place dans sa catégorie et une 774e place au général. Il a donc complété son Ironman avec un temps de 13h01m, ce qui est excellent compte tenu du temps moyen de réussite se situant à 13h41m.
De plus, 13.9% des participants ont abandonné en cours de route, ce qui est très élevé comparativement à un taux normal de 5.6% dans ces épreuves.
Un exemple à suivre
Michel Bernard, maintenant âgé de 41 ans, est père de deux enfants et n’avait jamais été un sportif dans l’âme. Il avoue que tout au long de ses études primaire et secondaire, il était parmi les pires étudiants en éducation physique et toujours l’un des derniers choisis pour faire partie des équipes en classe . Il a découvert le sport en 1988 alors qu’il étudiait au Cegep en faisant du karaté Shotokan à l’école de karaté de Dolbeau-Mistassini. Son mentor était Pierre Beaulieu et grâce à lui, il a atteint le grade de ceinture noire. Comme quoi, lorsqu’on est bien encadré, on parvient à des sommets auxquels on n’aspirait pas.
Michel Bernard a raison d’être fier de lui puisqu’il a réalisé un rêve, tout en conciliant travail famille, et ce, dans la quarantaine.
