Sports

Temps de lecture : 1 min 41 s

S’amuser tout en jouant au pickleball

Le 17 octobre 2018 — Modifié à 16 h 15 min le 17 octobre 2018
Par Karine Desrosiers

La FADOQ régionale était de passage au Complexe sportif dernièrement, pour faire la promotion d’un sport qui gagne de plus en plus d’adeptes, le pickleball.

«C’est un sport très populaire aux États-Unis et il l’est de plus en plus au Québec. C’est un sport qui permet aux personnes vieillissantes de rester actives et ça fait partie de notre mission de garder les gens en santé», selon Renée Robert, agente de projet à la FADOQ.

En effet, la FADOQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Ungava avait convié la population âgée de plus de 50 ans à différentes séances d’initiation et de démonstration de ce sport.

Sur place, les plus curieux pouvaient l’essayer sous la supervision de Chantal Boulianne et Roger Tremblay, respectivement responsable de la ligue à Dolbeau-Mistassini et promoteur du sport dans la région.

Chantal Boulianne, responsable de la ligue à Dolbeau-Mistassini et Roger Tremblay, promoteur du sport dans la région et instructeur. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

Un peu d’histoire

Ce sport a été inventé aux États-Unis durant les années 1960, pour ensuite faire son entrée en sol québécois au début du 21e siècle. Signe que le sport gagne en popularité, il existe même une Fédération québécoise de pickleball, qui regroupe des centaines de membres.

Principalement, le pickleball s’inspire du badminton et d’autres sports de raquettes, comme le tennis et le ping-pong, en étant cependant plus doux et accessible à tous.

«C’est un sport de raquette agréable et qui fait rencontrer des gens. On joue pour le plaisir et pour s’amuser», de préciser Chantal Boulianne, 65 ans.

Aussi appelé tennis léger, en raison de l’utilisation d’une balle perforée et légère, le pickleball se joue plus souvent en double, mais peut très bien être pratiqué en simple.

1001 raisons

Pour Roger Tremblay, 65 ans, qui assure la promotion du sport tout en étant instructeur qualifié, l’engouement pour s’explique par plusieurs raisons.

«C’est social, technique, physique et c’est surtout plaisant. En plus, c’est abordable, car il suffit d’une raquette et d’une paire d’espadrille, donc ce n’est pas dur!»

Afin de suivre la tendance, il confirme que plusieurs villes d’un peu partout au Québec offrent des installations aux adeptes de la discipline.

«Depuis un an, nous avons initié 176 personnes. Les villes s’impliquent de plus en plus et adaptent des terrains, car avec un terrain de tennis, on peut faire deux terrains de pickleball.»

Souvent joué à deux contre deux, le pickleball est un sport qui permet de se garder actif socialement et physiquement. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

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