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Monique Plourde-Langevin toujours animée par la même fougue

Le 07 janvier 2019 — Modifié à 15 h 24 min le 07 janvier 2019
Par Karine Desrosiers

En recevant au début d’octobre son prix de l’Ordre du mérite du hockey québécois par Hockey Saguenay-Lac-Saint-Jean pour son dévouement bénévole auprès des jeunes, Monique Plourde-Langevin a été la première surprise.

« Tout le monde qui me connait sait que je ne fais pas ça pour les honneurs. J’aime aider les jeunes pour qu’ils aient la chance de se réaliser dans le sport, dans ce cas-ci le hockey. J’aime aussi travailler avec les adultes en soutenant nos organisations de hockey mineur », lance d’entrée de jeu celle qui partage son temps dans les deux arénas de Dolbeau-Mistassini depuis presque 33 ans.

C’était la première fois que Hockey Sag-Lac soulignait le travail de bénévoles au cheminement exceptionnel lors d’une soirée reconnaissance. La Dolmissoise était du groupe de trois bénévoles de la région honorés à ce gala.

C’est au moment où sa fille s’inscrit pour la première fois au hockey mineur en 1984 que Monique Plourde-Langevin embrasse la cause du bénévolat. Isabelle Plourde-Langevin a été la toute première fille à s’inscrire au hockey mineur à Dolbeau-Mistassini et a été la seule pendant plusieurs années.

Et même une fois ses deux enfants ayant terminé leur parcours au hockey mineur, Monique Plourde-Langevin  a poursuivi son engagement bénévole avec la même passion, la même fougue des débuts.

La reconnaissance des jeunes

« Je fais toujours ça pour les enfants. Je les vois grandir et c’est beau à voir ».

Très heureuse de recevoir une telle reconnaissance de l’Ordre du mérite, Monique Plourde-Langevin l’est encore plus de la reconnaissance des enfants, de leur gratitude.

« Quand un jeune m’interpelle par mon nom, me demande si je peux l’aider ou me dit simplement bonjour ou merci, elle est là ma véritable récompense. Je suis heureuse dans les arénas à travailler avec d’autres adultes pour nos jeunes ».

L’heure de la retraite n’a pas encore sonné. Monique Plourde-Langevin passe des 20, 25 heures par semaine dans les arénas, gère les horaires des arbitres, assigne les bénévoles selon les besoins, aide lors des nombreux tournois, règle un problème ici, un autre là. Elle sait comment se retourner sur un 10 cents.

Sa plus grande inquiétude, l’absence de relève bénévole au hockey mineur. Même les tournois sont souvent en déficit de bénévoles.

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