Sports

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Le cheerleading un vrai sport d’équipe!

Le 25 novembre 2019 — Modifié à 17 h 33 min le 25 novembre 2019
Par Guillaume Pétrin

Plus d’une vingtaine de jeunes filles sont inscrites cette année dans le volet parascolaire de cheerleading de la Polyvalente de Normandin. Et à les regarder pratiquer leur sport favori, on est loin du cliché américain des pom-pom girls qui encouragent leur équipe.

Bien au contraire, c’est un sport exigeant qui devrait être reconnu comme discipline olympique d’ici quelques années.

Les jeunes qui le pratiquent à Normandin mettent plusieurs heures d’entraînement afin de réussir les différentes prouesses gymnastiques et les chorégraphies que leurs deux professeures préparent pour elles.

[caption id="attachment_47442" align="alignright" width="374"] L’équipe de Normandin se distingue sur la scène provinciale. Lors des trois dernières années, les athlètes ont réussi à se classer dans le top 3. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

« C’est tellement physique! Les gens ne s’en rendent pas compte. Il faut avoir de l’endurance tant pour le cardio que musculairement. On pousse beaucoup les filles aussi pour qu’elles réussissent leur chorégraphie. Elles s’entraînent deux fois par semaine pour un total de 4 heures », précise Marie-Ève Sergerie, responsable du programme de cheerleading.

C’est elle, il y a cinq ans, qui a mis de l’avant le programme à la polyvalente.

« Je le fais pour le plaisir d’entraîner et aussi pour pouvoir redonner aux jeunes. Je peux ainsi partager ma passion. Moi-même, j’ai été athlète pendant une dizaine d’années et j’ai touché tous les niveaux », affirme l’enseignante au primaire.

Pour l’aider, elle peut compter sur l’aide de Mélissa Gagnon, organisatrice communautaire au CIUSSS. Un peu pour les mêmes raisons que sa collègue, elle désire partager sa passion à une jeune relève.

« Comme Marie-Ève, j’en ai déjà fait. D’ailleurs, on en a fait ensemble au secondaire. J’ai déjà voulu être enseignante, donc le fait de pouvoir entraîner l’équipe de cheerleading, ça touche pareil le volet d’enseignement. »

[caption id="attachment_47444" align="alignleft" width="479"] Pour Marie-Ève et Mélissa, le sport offre aussi un excellent filet de sécurité aux adolescentes, au moment où elles traversent une période de transition importante dans leur vie. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

Filet de sécurité

Pour Mélissa Gagnon, le sport offre aussi un excellent filet de sécurité aux adolescentes au moment où elles traversent une période de transition importante dans leur vie.

« Au niveau social, ça peut agir comme un filet de sécurité pour certaines filles. Juste le fait d’être avec nous leur permet de décrocher et ça peut augmenter leur estime personnelle. Ça aide aussi à prévenir le décrochage scolaire. »

« Notre relation avec nos filles est assez particulière. On est vraiment proche d’elles. Ça arrive souvent qu’il y en a qui ne vont pas bien, alors on va dans le corridor jaser avec elles, donc ce que l’on offre, c’est plus que de juste coacher. »

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