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Défi des 21 : Martin Bernier pédale quoi qu'il arrive

Le 22 juillet 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 22 juillet 2017
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ESPOIR. Muni de son vélo, de son casque et de sa détermination, le citoyen de St-Eugène Martin Bernier a réalisé le Défi des 21, parcourant 332 km de vélo en une seule journée avec une santé particulière.

À 58 ans, rien n'arrête Martin Bernier. Le 8 juillet dernier, il a enfourché son vélo pour le Défi des 21 et a réussi l'exploit de pédaler à travers les 5200 m de dénivelé positif du Petit-Saguenay et de Malbaie, malgré une santé fragile.

En effet, après ses deux hanches remplacées, une opération à cœur ouvert et un accident de vélo, Martin Bernier n'a jamais cessé de se fixer de nouveaux objectifs.

«Ça m'intéresse des défis comme ça. J'aime ça parce que ça donne l'exemple qu'il ne faut pas lâcher. Après l'opération de ma première hanche, je m'étais déjà fixé comme objectif de faire le tour du lac. Quand j'ai été opéré à cœur ouvert, je visais de faire le Grand défi Pierre Lavoie, ce que j'ai fait», raconte-il, très positif.

D'immenses défis

Le tour du lac Saint-Jean, la traversée du Parc des Laurentides, une dizaine de marathons, Martin Bernier a pratiquement tout fait en sport d'endurance. Il peut maintenant ajouter le Défi des 21 à sa liste déjà très remplie.

Toutefois, le sportif ne cache pas qu'il était très nerveux à l'idée d'effectuer cette course, puisque pour la première fois, il croyait ne pas être en mesure de terminer ce qu'il avait commencé.

«Moi je ne visais pas la performance, je voulais simplement finir la course. C'est tellement long et il peut tellement se passer des affaires. Tu es plusieurs heures sur un vélo, tu es tout seul. C'est vraiment entre les oreilles que ça se passe», explique le cycliste.

Il a réussi à terminer le parcours en un peu plus de 15 heures, une performance qui le satisfait amplement. Il a aussi vécu de nombreux moments de joie qu'il n'oubliera jamais.

Motivation sans borne

Si des participants abandonnent souvent au Défi des 21, Martin, lui, a persévéré. Il avait une source de motivation infaillible: ses neveux.

«Quand je monte les côtes, je pense à mon neveux et ma nièce, parce qu'ils sont atteints de fibrose kystique. Moi, je me dis que je vais avoir de la difficulté à monter la côte pendant la journée, eux ils ont de la difficulté avec leur souffle tous les jours.»

À quelques pas de la retraite, il commence déjà à penser aux prochains rêves qu'il souhaite accomplir. Il caresse le projet d'une levée de fond pour la recherche sur la fibrose kystique, toujours en mettant sa passion pour le sport en avant-plan.

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