Mercredi, 24 avril 2024

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Centres de conditionnement physique : des habitudes qui ont changé

Serge Tremblay
Le 09 octobre 2020 — Modifié à 07 h 25 min le 09 octobre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Les centres de conditionnement physique ont eu la vie dure depuis le début de la pandémie alors qu’ils ont été parmi les tout derniers à être déconfinés. La deuxième vague qui émerge n’a rien pour les rassurer. Chez les gestionnaires, on s’accroche tout de même.

Martial Gobeil dirige le Gym Énergie à Dolbeau-Mistassini. Depuis la réouverture à la fin juin, les habitudes de certains clients ont changé.

« On parle d’une baisse de 30 % à 40 % d’achalandage en moyenne pour les salles de conditionnement au Québec. Après une aussi longue fermeture, plusieurs ont continué à s’entraîner mais, chez eux et autrement. Les plus âgés, ceux qui font du gymnase depuis longtemps, certains ont carrément décroché. »

Martial Gobeil garde quand même espoir que les choses se replacent un peu au cours des prochains mois, en novembre et décembre, une fois la période de la grosse chasse terminée.

Comme l’été a été exceptionnellement chaud, ce n’est pas tout le monde qui avait nécessairement le goût de s’entraîner à fond. Ces gens-là pourraient revenir à leurs vieilles habitudes en salle de conditionnement. C’est ce que souhaite du moins Martial Gobeil. La crainte de contracter le coronavirus expliquerait aussi pourquoi certains ne sont pas revenus s’entraîner.

Actiforme P3M Saint-Félicien

Mélanie Robillard d'Actiforme P3M à Saint-Félicien observe, elle, un intérêt plus marqué pour les activités entourant la santé.

« Honnêtement, je ne vois pas beaucoup de différence avec avant la pandémie. Oui, la fermeture de mars à juin à cause du confinement a été difficile. Depuis le redémarrage, je prends régulièrement des inscriptions. Je reçois même de nouveaux abonnés ».

Elle parle d’un haut de vague chez la tranche d’âges autour de 22-35 ans.

« On dirait que la pandémie a fait prendre encore plus conscience de l’importance de prendre sa santé en main ».

Ces dernières semaines, avec l’augmentation des cas de COVID-19 dans la région et aussi dans le Haut du Lac, les gens semblent plus craintifs.

Avec les nouvelles règles sanitaires, Mélanie Robillard trouve que les gens à son gym font très bien ça.

« Le gym est parmi les endroits les plus sécuritaires. Les appareils, le matériel de même que les lieux sont systématiquement et rigoureusement désinfectés. »

Le plus grand souhait des gestionnaires, c’est qu’il n’y ait pas un retour au confinement.

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