Mercredi, 24 avril 2024

Sports

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À Normandin, on développe la relève en basketball

Le 17 novembre 2019 — Modifié à 09 h 50 min le 17 novembre 2019
Par Guillaume Pétrin

Le volet parascolaire de basketball à la Polyvalente de Normandin connaît une bonne croissance depuis quatre ans. Comment expliquer une telle réussite du programme sportif?

« Il y a quatre ans, on est parti avec une seule équipe de niveau Benjamin mixte, et maintenant on est rendu avec trois équipes! Ça va quand même à vitesse grand V », raconte François Potvin, responsable du programme de basketball.

[caption id="attachment_47342" align="alignright" width="444"] Mathis Gauthier, François Potvin et Marc-Olivier Girard forment le trio d’entraîneurs de l’équipe et ensemble, ils partagent leur passion commune pour le basketball. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

Pour ce véritable passionné du sport, plusieurs facteurs expliquent pourquoi l’école est maintenant rendue avec une équipe de catégorie Benjamin, une Cadet et une Juvénile.

« Une des raisons, c’est le championnat de la NBA gagné par les Raptors de Toronto. Juste cette année, on le voit l’impact, Roberval a parti une équipe, Dolbeau a aussi parti une équipe et ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de basket là-bas. »

Installé à Normandin depuis 20 ans, mais natif de Beauport, François Potvin croit que la culture du basketball est bien vivante dans sa région d’adoption.

« Ici, à Normandin, on a une petite longueur d’avance car le mini-basket est déjà bien implanté au primaire dans les écoles d’Albanel, Normandin et Girardville. Au secondaire, on travaille fort depuis quatre ans. Je suis rendu avec deux assistants-entraîneurs, donc le personnel est là. »

[caption id="attachment_47345" align="alignleft" width="444"] François Potvin s’occupe du volet basketball parascolaire depuis le début de la mise en place du programme à Normandin. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

La relève

Justement, le problème de relève et le manque de personnel peut parfois être fatal pour des programmes parascolaires. Il avoue être chanceux de pouvoir compter sur l’aide de Mathis Gauthier, élève en secondaire 5 et de Marc-Olivier Girard, étudiant au cégep.

« Ce sont des jeunes passionnés et ils sont bons. On se croise les doigts pour qu’ils restent dans le coin. Donc cette année, en plus d’entraîner des joueurs, j’entraîne des entraîneurs dans le but qu’un moment donné, je puisse m’occuper de ma famille », avoue-t-il, avec une pointe d’humour.

Passionné et engagé

Dans une réalité de région éloignée et afin de maintenir une qualité de vie intéressante, l’implication citoyenne dans les différents secteurs d’activités devient vitale.

« On ne se fera pas de cachette, on est pas mal au bout de la trail, car après Normandin c’est le bois! Donc tout est fragile, tout le temps, pas juste dans le milieu scolaire mais dans tout », affirme celui qui a un emploi du temps assez chargé.

« J’ai ma famille, j’ai le conseil de ville et j’ai aussi mon emploi régulier. Je me suis toujours trouvé chanceux d’être capable de jouer au basketball, donc je veux m’organiser pour que les jeunes puissent jouer aussi. »

[caption id="attachment_47344" align="aligncenter" width="640"] Cette année, il y a eu suffisamment de jeunes inscrits au basketball pour former trois équipes. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)[/caption]

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