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L’événement coule dans les veines du responsable de la sécurité au Festival du Bleuet. Aujourd’hui, âgé de 55 ans, Steeve Imbault ne voit pas le jour où il quittera ses fonctions de bénévole au sein de l’organisme.

« À 34 ans, j’ai rejoint, comme bénévole et membre du conseil d’administration, l’équipe du Festival. Auparavant, je faisais partie du Club Optimiste du secteur. J’ai toujours aimé parler aux gens », explique le bénévole.

Il rappelle que dans les débuts, la campagne de financement était l’une des principales tâches des administrateurs.

« Chacun avait sa liste de donateurs et on se faisait un devoir de les solliciter. Nous accordions beaucoup de temps à cette activité de financement en plus de voir aux dossiers qui nous étaient confiés. »

MOMENTS DIFFICILES

Comme ça se passe souvent dans la majorité des organismes, les années déficitaires ont rendu la tâche plus difficile.

« À ce moment, on se relève les manches pour revenir en force », avoue le bénévole.

Steeve Imbeault s’est également fait connaître pendant la pandémie alors qu’il déambulait dans les rues de Dolbeau-Mistassini pour offrir, à sa façon, du réconfort aux gens.

« Durant ces deux années, à la première journée (mercredi) qu’aurait débuté le Festival, j’installais un système de son dans ma remorque et je promenais dans les rues. Cette année, pour me récompenser, ils m’ont donné une plage horaire dans la programmation pour faire danser les personnes présentes. »

« Je vais continuer à donner du temps au Festival temps qu’ils vont m’endurer », conclut Steeve Imbeault.

Pour en savoir plus sur le Festival du bleuet, consultez notre cahier spécial.