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Propriétaire du restaurant Stop Bouffe, Caroline Doucet a réalisé son rêve entrepreneurial

Le 02 octobre 2019 — Modifié à 15 h 05 min le 02 octobre 2019
Par Diane Lemieux

« Les femmes doivent comprendre qu’il est possible de devenir entrepreneure. Il suffit, entre autres, de s’entourer de personnes compétentes et professionnelles. »

C’est en mars 2019 que la femme d’affaires devient propriétaire d’une icône de la restauration à Dolbeau-Mistassini. Le restaurant Stop Bouffe,

situé sur le boulevard Walberg a été fondé en 1983. On y sert des clients depuis maintenant 36 années.

Depuis plusieurs années, Caroline Doucet travaillait chez IGA Jean-Marie Tremblay, secteur Mistassini. Un passage qui lui a permis, entre autres, d’acquérir de l’expérience dans l’alimentation, mais également de suivre des formations qui l’aideront, par la suite, à se partir en affaires. Au cours des derniers mois qui ont précédé son départ, elle constatait de plus en plus en elle que la fibre entrepreneuriale l’habitait.

Le fruit du hasard

« Au marché d’alimentation, j’étais gérante du département de la boulangerie. Un jour, alors que je me trouvais au restaurant pour déjeuner avec mon conjoint une employée m’a dit : « Je pense que Christiane est à vendre ». Il n’en fallait pas moins pour déclencher chez Caroline un processus qui allait lui permettre de devenir propriétaire du restaurant.

« Je me suis dit que c’était le temps de foncer. J’ai alors communiqué avec la propriétaire. Nous nous sommes rencontrées au Coq Roti

et finalement, le 1er mars dernier, cinq mois après notre première

discussion, je suis devenue l’unique propriétaire du restaurant Stop Bouffe. »

« Ce n’est pas important de savoir tout faire. Il faut toutefois avoir une bonne équipe. Être bien accompagné, ça vaut de l’or. Même si j’ai deux enfants, lorsqu’on croit en soi tout est possible », explique la propriétaire du Stop Bouffe.

Encouragement local

Caroline Doucet avoue que l’encouragement de ses clients qui proviennent en grande partie de Dolbeau-Mistassini et des villages avoisinants lui a permis d’augmenter, depuis son acquisition, le chiffre d’affaires du restaurant. « Dès que j’ai acheté,

j’ai vu les clients qui étaient heureux pour moi. Les gens viennent davantage parce que je viens du secteur. Les clients sont reconnaissants et aiment encourager les jeunes », conclut-elle.

« Mme Doucet reçoit une aide finan­cière dans le cadre de la mesure

« Soutien au travail autonome » (STA) offerte par la MRC de Maria-

Chapdelaine en partenariat avec le bureau de Services Québec de Dolbeau-Mistassini » « Son entreprise a été financée par Femmessor

( Fonds pour les femmes entrepreneures FQ, s.e.c. ) Futurpreneur Canada et la Banque de déve­loppement du Canada. »

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