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Ferme «Au gré du vent» - L'agriculture, plus qu'une passion

Le 22 octobre 2019 — Modifié à 10 h 37 min le 22 octobre 2019
Par Diane Lemieux

Rares sont les jeunes familles qui se lancent dans l’agri-culture. Ce n’est pas le cas de Véronique Leclerc et Martial Gauthier, parents de quatre jeunes enfants. Depuis 2017, ils sont les propriétaires de la Ferme Au gré du vent fondée en 2004.

Jusqu’en novembre 2017, Martial Gauthier était copropriétaire de la ferme avec son père. « Il y a deux ans, j’ai acheté les parts de mon beau-père. Nous avons un attachement et une fierté à la terre ancestrale et à la continuité de l’entreprise. Avant la création de la ferme, le père de Martial, Rodrigue Gauthier était producteur de lait », explique la femme d’affaires.

Véronique Leclerc connaissait bien le métier avant de se lancer dans cette aventure. « Depuis plusieurs années, j’aidais mon conjoint dans l’opération de la ferme. Auparavant, j’occupais un poste de conseillère agricole pour une entreprise à Jonquière. »

De grosses journées

Les journées sont bien remplies pour le couple qui doit veiller au grain de la ferme sept jours sur sept. La Ferme Au gré du vent est située à deux kilomètres du village, dans le rang 10, à Saint-Edmond-les-Plaines. Dès six heures le matin, Véronique et Martial sont au travail. « La journée se termine vers 20 h », explique-t-elle.

« Nous possédons 100 têtes dont 55 sont des vaches en lactation. En plus, nous cultivons 800 acres, dont 500 en céréales. On y fait pousser de l’avoine animale, de l’orge brassicole, du canola, du foin, du grain mélangé et du pâturage pour les animaux. »

Support de la famille

Au fil des ans, la famille s’est agrandie avec la naissance de quatre enfants. « Nous avons trois garçons âgés de 12, 4 et 3 ans et une fille de 6 ans. Une gardienne passe des moments à la maison et j’ai beaucoup d’aide de la famille proche de Martial. Ils nous donnent un bon coup de main pour les enfants et l’entreprise. J’apprécie énormément ce qu’ils font pour nous. Ça me permet d’être plus efficace dans tout ce que je fais », affirme Véronique.

Une passion

La mère de famille trouve plusieurs avantages d’exploiter une ferme agricole. « On travaille dans un domaine que l’on connaît bien. Il est possible de faire notre propre horaire et surtout, je n’ai pas besoin de prendre une automobile pour me rendre au travail », commente Véronique Leclerc. Deux employés complètent l’équipe de travail à la ferme. « Mme Leclerc a reçu une aide financière dans le cadre de la mesure « Soutien au travail autonome » (STA) offerte par la MRC de Maria-Chapdelaine en partenariat avec le bureau de Services Québec de Dolbeau-Mistassini » Pour information : Christian Hudon (418) 276-2131, poste 4503.

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