Vendredi, 19 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 40 s

Une solution clé en main pour le recrutement international

Serge Tremblay
Le 18 mars 2021 — Modifié à 11 h 28 min le 18 mars 2021
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

RHA-02, une entreprise spécialisée en recrutement international est maintenant lancée. Elle offre aux employeurs un service clé en main facilitant et accélérant le processus d’embauche de travailleurs étrangers afin de combler le manque de main-d’œuvre.

Si l’embauche de travailleurs peut parfois s’avérer un véritable casse-tête pour de nombreux employeurs, RHA-02 entend accompagner les entreprises de A à Z pour les aider à pourvoir leurs postes grâce à la main-d’œuvre internationale.

L’entreprise leur permet ainsi de se décharger de toute la mécanique administrative que représente la recherche d’un travailleur étranger : programmes gouvernementaux, conformité de l’entreprise ou encore la reconnaissance des compétences. RHA-02 se charge même d’accueillir le nouveau travailleur à son arrivée à l’aéroport.

Processus

Les deux entrepreneurs Patrick Girard et Érick Boily comptent notamment sur une équipe de consultants en immigration qualifiés basés à Montréal. Aussi, elle est en contact avec plusieurs recruteurs présents au Maroc, en Tunisie, en Algérie, au Liban, en France et en Belgique.

« On veut s’assurer que les entreprises dénichent le candidat idéal. On prévoit que le processus prenne en moyenne neuf mois. Si par exemple, un employeur se cherche un boucher, on a accès à un bassin de bouchers beaucoup plus grand que si on cherchait seulement localement. De ce nombre, on sélectionne les meilleurs, on les présente à l’employeur et on lui laisse faire son choix par le biais d’entrevues », explique Érick Boily.

Statistiques alarmantes

« D’ici 2030, il va y avoir 22 000 personnes qui vont prendre leur retraite dans la région. Il faut donc qu’on remplace une partie de ces gens-là », lance Patrick Girard.

RHA-02 ne prétend pas être la solution miracle à la rareté de main-d’œuvre. Il s’agit d’une solution complémentaire aux initiatives déjà mises en place par le gouvernement.

« Des solutions existent déjà. On peut pourvoir des postes avec des jeunes qui sortent de l’école ou inciter des familles établies dans les grands centres à revenir ici. Mais on sait que ce ne sera pas suffisant, c’est mathématique. Le travailleur étranger qualifié fait indéniablement partie de la solution. Sinon, on va frapper un mur. »

L’une des causes de la rareté de main-d’œuvre est que les métiers les plus recherchés sont peu valorisés après des jeunes, selon Érick Boily.

« On a valorisé beaucoup l’université, mais un peu moins les métiers traditionnels. Des techniciens, des mécaniciens d’entretien, il n’y en a plus dans les écoles. Les écoles de boucheries sont vides. Pourtant, il en manque.»

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