Économie

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Une année normale… jusqu’à la COVID

Serge Tremblay
Le 18 novembre 2020 — Modifié à 15 h 00 min le 18 novembre 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Une année normale… jusqu’à la COVID

La SADC Maria-Chapdelaine a été impliquée dans quelque 102 dossiers d’entreprises au cours de l’année 2019-2020 et a investi des sommes de 314 800 $ dans 10 projets. Une année dans les normes… jusqu’à ce que la pandémie ne survienne.

« La pandémie est arrivée sur la fin de notre année 2019-2020 et a retardé quelques décaissements pour des investissements, mais n’a pas eu d’impacts. Nos résultats se situent dans la moyenne des dernières années », indique Jean-François Laliberté, directeur général de la SADC Maria-Chapdelaine.

Les principaux dossiers qui ont occupé l’organisme au cours de la dernière année se situent dans le démarrage (35%), l’acquisition (29%) et l’expansion d’entreprises (22%), ce qui constitue généralement le gros du travail déployé par l’équipe de la SADC.

« Depuis quelques années, les acquisitions d’entreprises demeurent un volet important. La démographie fait que plusieurs entrepreneurs vieillissants sont prêts à vendre et ça se traduit chez nous. »

Les investissements réalisés par la SADC Maria-Chapdelaine dans les 10 projets appuyés en 2019-2020 se sont inscrits dans un volume d’investissements d’un peu plus de 1 M$.

Aide spéciale

Depuis mars dernier, cependant, les activités régulières de la SADC ont été chamboulées par la crise sanitaire. L’organisme a attribué 998 000 $ en prêts via le Fonds d’aide à la relance régionale (FARR).

« Nous avons accordé 36 prêts variant de 5 000 $ à 40 000 $, particulièrement dans de petites entreprises qui n’étaient pas en mesure de se qualifier au programme du compte d’urgence. Ce sont des prêts à des conditions très avantageuses, alors on est très satisfait des résultats. »

La SADC a aussi travaillé 35 dossiers en lien avec un programme d’aide technique non remboursable qui a totalisé 92 146 $ depuis le début de la pandémie. Ces sommes ont surtout été orientées vers des commerces qui ont mené des projets pour se tourner vers le web.

Jean-François Laliberté ajoute qu’une nouvelle enveloppe de 350 000 $ vient tout juste de lui être confirmée et que si les modalités exactes ne sont pas encore connues, le programme devrait être une continuité du FARR.

Et autre signal positif, des clients de la SADC continuent de travailler sur divers projets d’entreprises, assure Jean-François Laliberté.

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