Économie

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Rémabec réunie en congrès au Juvénat St-Jean de Dolbeau-Mistassini

Le 05 juin 2018 — Modifié à 08 h 00 min le 05 juin 2018
Par Karine Desrosiers

C’est à Dolbeau-Mistassini que Rémabec, la deuxième forestière en importance au Québec, a décidé de réunir, en congrès, la haute direction de l’ensemble de ses filiales. Malgré les discours souvent moroses entourant l’industrie, le marché demeure excellent, affirme le président de Rémabec, Réjean Paré.

Près de 80 personnes, issues du Groupe Rémabec et de ses différentes filiales, se sont réunies, au Juvénat St-Jean de Dolbeau-Mistassini, pour cette rencontre annuelle.

Un choix qui n’est pas anodin, alors que l’on projette d’y mettre en place un Centre de formation en entrepreneuriat multiressources.

«Nous avons décidé de nous réunir à Dolbeau-Mistassini, d’abord pour les retombées économiques. Chez Rémabec, on dit que l’on est régionaliste, que ce soit pour la comptabilité, nos assurances, nos avocats, l’achat de véhicules, etc. C’est bon pour le monde économique local», explique Réjean Paré.

L’an dernier, un congrès semblable a été tenu à Québec, sur une journée de plus, ce qui a exigé des déboursés de l’ordre de 125 000 $.

Filiales

Rémabec exploite une formule plutôt unique, dans le milieu forestier, avec son ensemble de filiales.

Il s’agit d’entreprises dans lesquelles Rémabec possède une participation majoritaire, mais dont les opérations sur le terrain et la gestion courante sont confiées à l’actionnaire minoritaire.

Près d’une trentaine d’entreprises fonctionnent de la sorte au sein du Groupe Rémabec. Elles sont actives dans des domaines comme la récolte forestière, le transport et la voirie forestière.

Demande forte mais…

Pour le président et fondateur de Rémabec, le marché du bois d’œuvre est actuellement très intéressant.

«Je pense que le marché n’a jamais été aussi bon! Cependant, comme président de Rémabec, quand ça va très bien, comme c’est le cas, ça m’inquiète toujours un peu, car il faut anticiper un moment où ça ira moins bien.»

À cet égard, Réjean Paré souligne que la demande demeure très forte et que, par conséquent, plusieurs usines de sciage sont en construction aux États-Unis.

«Ça bouge chez nos voisins du sud. Avec des joueurs de plus, il faut s’attendre à ce que le marché change.»

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