Économie

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La Librairie Myrtille ferme ses portes après 44 ans

Le 22 mai 2018 — Modifié à 12 h 07 min le 22 mai 2018
Par Karine Desrosiers

La Librairie Myrtille ferme ses portes après 44 ans

Propriétaire et cofondateur de la Librairie Myrtille, située dans le secteur Mistassini, Robert Lalancette a décidé de tourner la page, après y avoir brassé des affaires, pendant 44 ans. Le commerce fermera définitivement ses portes le 31 mai.

La fondation de l’entreprise remonte à 1974. Robert Lalancette s’associe alors à Pierre Delisle, pour ouvrir ce nouveau commerce, qui était à l’époque dans le même édifice, que l’ancien magasin Continental.

En décidant de mettre fin à ses activités, Robert Lalancette a toutefois conclu une transaction avec la Librairie Centrale. Celle-ci a fait l’acquisition de ses comptes clients, pour assurer une continuité de service.

Évolution

L’univers des librairies a beaucoup évolué au fil des ans. Le marché a toujours été très compétitif, mais il s’est complexifié.

«Aujourd’hui, Amazon est dans le décor. Il faut être très inventif pour conserver nos clients. Je pense que, de plus en plus, ceux qui vont rester vont devoir avoir des vendeurs sur la route. Ça leur prendra du personnel supplémentaire.»

Malgré la relative petite taille de la Librairie Myrtille, Robert Lalancette a pu tirer son épingle du jeu, en faisant partie du groupement Novexco.

Il est aussi sorti des sentiers battus en faisant de bonnes affaires, localement, avec la vente de caisses enregistreuses.

«Nous avons fait de très bonnes affaires en vendant des caisses enregistreuses, des balances et des photocopieurs dans le milieu commercial. Ç’a été un très bon filon.»

Satisfaction

Quelque 44 ans après s’être lancé en affaires, le plaisir y est toujours, mais il convient de passer à une autre étape, soutient le principal intéressé.

«J’ai eu une belle chance de pouvoir faire ça et d’en vivre, mais je vais avoir 78 ans, alors il est temps de me retirer. Je suis bien content de ma vie en affaires, si c’était à recommencer, je referais la même chose!»

Ce dernier consacrait toujours une quinzaine d’heures, en magasin, chaque semaine. Il a aussi pu compter sur l’appui de sa conjointe, Doris Bergeron.

«Ça me fait quelque chose de fermer. Ma femme est venue me donner un coup de main encore récemment et de voir tout ça, on avait le cœur gros!»

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