Économie

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Les transporteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean lancent un cri du coeur

Le 28 septembre 2020 — Modifié à 16 h 55 min le 28 septembre 2020
Par Julien B. Gauthier

Les transporteurs par autobus du Saguenay-Lac-Saint-Jean et ceux de partout au Québec constatent des pertes de revenus de 80 % à 100 % par rapport à 2019, en raison de l'arrêt complet des services de transport nolisé-touristique causé par la pandémie. La Fédération des transporteurs par autobus lance donc un véritable un cri du coeur alors que plusieurs des entreprises de ce secteur clé pour le tourisme québécois sont sur le point de s’effondrer.

Dans la région, les pertes de revenu menacent la survie de 160 entreprises et de 4000 emplois, selon la Fédération. Elle craint la fermeture de plusieurs d'entre elles d'ici le printemps, si le gouvernement n'intervient pas.

« L’économie canadienne et nos régions vont avoir besoin de services de transport nolisé par autobus prêts à redémarrer en force. Nos entreprises vont avoir un rôle important à jouer dans la relance de l’industrie touristique. L’aide qui nous sera donnée est cruciale et aura un puissant effet multiplicateur lors de la relance. Le gouvernement fédéral doit entendre notre cri du coeur. Pour le Groupe Autocar Jeannois la situation qui perdure actuellement est alarmante. Nous enregistrons des pertes financières de près de 100 % depuis le début de la crise », explique Stéphane Lefebvre, Président du CA de la Fédération des transporteurs par autobus et président du Groupe Autocar Jeannois.

Aide urgente demandée

L'industrie québécoise a enregistré 70 000 annulations de contrats liés au sport, à la culture et à l'éducation, depuis le début de la crise. Les pertes financières sont estimées à 240 M$.

« Dans ce contexte jamais connu auparavant, la Fédération demande au gouvernement fédéral une aide financière de 16 M$ pour couvrir minimalement leurs coûts fixes durant la prochaine période d’inactivité forcée allant du 1er octobre 2020 au 1er avril 2021. Les coûts fixes à couvrir par l’aide demandée sont impondérables puisqu’ils servent à assurer l’entretien minimal de la flotte d’autocars et la sécurité des véhicules. Sans un tel entretien, les autocars ne pourront pas rouler au moment de la reprise des activités », demande la Fédération.

 

 

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