Économie

Temps de lecture : 1 min 22 s

La papetière devrait redémarrer normalement après un arrêt planifié de 3 semaines

Serge Tremblay
Le 12 juin 2020 — Modifié à 11 h 06 min le 12 juin 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Produits forestiers Résolu a amorcé un arrêt planifié d’une durée de trois semaines à sa papetière de Dolbeau-Mistassini. Malgré un marché incertain, on entrevoit une reprise des activités dès la fin de l’arrêt.

« Au départ, on devait faire un arrêt planifié de deux semaines, mais il a été convenu de l’étirer d’une semaine additionnelle. Cela nous permettra de faire nos travaux de maintenance et d’entretien et aussi de gérer les inventaires », précise le porte-parole de Résolu, Louis Bouchard.

Celui-ci ajoute que pendant cet arrêt, 90 des 160 employés seront maintenus au travail, ce qui est davantage qu’à l’habitude lors d’un arrêt planifié de la sorte.

« Généralement, on fait affaire avec des contracteurs, mais dans ce cas-ci, nous maintenons davantage de nos travailleurs actifs afin d’atténuer l’impact de l’arrêt. »

Étant donné la volatilité des marchés en cette période de pandémie, la question se pose à savoir si la papetière aura les commandes nécessaires afin de reprendre les opérations régulières à la suite de cet arrêt.

« Actuellement, rien ne laisse croire que nous ne pourrons pas reprendre les opérations régulières. Évidemment, la crise de la COVID-19 nous en fait voir de toutes les couleurs. En temps normal, la baisse de la demande dans le papier est d’environ 12%, mais en ce moment, on est davantage dans les 40 à 50 %. Malgré tout, on s’attend à redémarrer normalement. »

Industrie fragilisée

Ces jours-ci, c’est la totalité de l’industrie qui est fragilisée. Le nombre de mises en chantier aux États-Unis, qui a un impact direct sur l’industrie canadienne du bois d’œuvre, est en forte baisse.

De 1,2 à 1,6 million de mises en chantier en temps normal, on se situe plutôt à autour de 850 000. Certains analystes très pessimistes prévoient même 650 000, affirme Louis Bouchard.

« Il faut bien comprendre que c’est une chaîne. Ce sont nos activités dans le bois d’œuvre qui nous permettent d’alimenter les pâtes et papiers. On ne se montre ni pessimiste ni optimiste, on est réaliste. On tente de s’ajuster au marché. »

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES