Vendredi, 19 avril 2024

Économie

Temps de lecture : 1 min 30 s

La fin d’une belle aventure pour Lise Lavoie

Le 18 janvier 2019 — Modifié à 12 h 50 min le 18 janvier 2019
Par Karine Desrosiers

Commerce apprécié des becs sucrés, Les Saveurs de Bazil a fermé ses portes définitivement le 4 janvier dernier. Une décision difficile qui découle d’un achalandage en baisse.

« C’est en raison des difficultés liées à l’achalandage. C’était surtout vrai cette année (2018). J’ai fait le tour d’autres commerces et eux aussi ont vécu cette réalité. Être un petit commerce indépendant, ce n’est pas facile », mentionne Lise Lavoie, qui était copropriétaire du commerce avec un partenaire financier, Jacquelin Doucet.

Ouvert depuis une douzaine d’années, Les Saveurs de Bazil était passée aux mains de Lise Lavoie et de son partenaire d’affaires il y a quatre ans. Le commerce vendait des chocolats, sucreries et autres produits dans des emballages cadeaux qui attiraient l’œil.

Même si elle se dit triste de devoir prendre cette décision, Lise Lavoie affirme n’avoir aucun regret. Cette aventure dans le monde de l’entrepreneuriat a été une source de fierté pour elle.

« C’était un rêve depuis que j’étais toute petite et je l’ai réalisé. Je ne regrette pas du tout de l’avoir fait. Au contraire, c’est plutôt si je ne l’avais pas fait que j’aurais des regrets. Ça me rend triste, car j’aimais le contact avec les gens et je me valorisais beaucoup là-dedans, mais il faut prendre une décision avant d’y laisser sa santé. »

C’est d’ailleurs ce contact privilégié avec les clients qui lui manquera le plus. Tous les habitués dont elles connaissaient les goûts particuliers faisaient partie de son quotidien.

Dynamiser

Lise Lavoie estime qu’il y aurait place à trouver quelques idées ou activités pour dynamiser l’achalandage dans les Promenades du Boulevard lors des périodes creuses.

« Pendant les périodes de fort achalandage, le commerce allait très bien, mais ça devenait difficile en période plus tranquille. J’ai déjà donné quelques idées, mais ce n’est pas simple. »

La structure du mail, où on ne retrouve pas un propriétaire unique pour pousser une idée ou une activité, fait en sorte qu’il faut beaucoup de concertation et de mobilisation pour y arriver. Lise Lavoie croit que les commerçants auraient beaucoup à gagner à se mobiliser dans ces moments.

« Juste d’avoir un peu moins de périodes creuses, ça ferait une différence et ça élimine un stress, surtout pour un petit commerce indépendant. »

 

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