Les traités de libre-échange offrent des opportunités d’affaires aux entreprises locales et régionales dont il faut profiter. C’est le message que voulait livrer le député libéral de Lac-Saint-Jean, Richard Hébert, lors d’un passage dans les installations de Bilodeau Canada, à Normandin.

Présent dans 27 pays, Bilodeau Canada a pu tirer son épingle du jeu d’un marché en dent de scie en misant sur ses exportations. L’entreprise envoie 25 % de ses produits au Canada (hors Québec) et un autre 25 % à l’étranger.

« Même pour une petite place aussi éloignée que nous, c’est possible de travailler dans autant de pays », a souligné Mario Bilodeau, copropriétaire de Bilodeau Canada.

Secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite entreprise et de la Promotion des exportations, Richard Hébert a mentionné que l’exportation peut être une source de croissance importante en plus d’avoir un effet positif sur la qualité des emplois.

« Les salaires sont plus élevés de 15% dans les entreprises qui exportent par rapport à celles qui n’exportent pas. »

Il rappelle en outre que le gouvernement du Canada a des programmes en place pour soutenir les entreprises dans leurs efforts de croissance.

Des perdants

Les accords de libre-échange font toutefois aussi des mécontents, comme les producteurs laitiers qui ont dû céder une part de marché aux Américains dans le cadre des négociations entourant le nouvel accord États-Unis-Mexique-Canada.

À cet égard, le député Hébert a rappelé que les enjeux de commerces internationaux sont complexes et que les États-Unis sont un bien plus gros joueur, dont on ne saurait pourtant se priver comme partenaire.

« J’exhorte les consommateurs canadiens à acheter du lait canadien arborant le symbole de la petite vache bleue. Comme consommateurs, nous avons aussi une responsabilité d’encourager nos producteurs. »