Actualités

Temps de lecture : 1 min 42 s

Yvan et Romuald roulent sur de petits bijoux!

Serge Tremblay
Le 21 février 2020 — Modifié à 13 h 32 min le 21 février 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Il y a de ces mordus qui sont animés par une passion qui sort de l’ordinaire. Les frères Yvan et Romuald Sasseville possèdent non pas une, ni deux, ni même cinq motoneiges, mais bien 18! Et des petits bijoux qui ont de quoi susciter la nostalgie.

Des modèles Bombardier du début des années 60, un Polaris Sno-Traveler 1961, un Lancer 1966 et quelques autres modèles en excellent état, la collection d’Yvan Sasseville est quelque chose à voir.

« J’ai commencé ça en 2003, car mon beau-frère allait dans les rallyes et ça m’intéressait. J’ai eu la piqûre et avec mon frère Romuald, on s’est mis à remonter des motoneiges, à faire de la mécanique et de l’entretien. J’en ai eu jusqu’à près d’une cinquantaine, mais j’ai ralenti. C’était maladif un peu! », lance Yvan Sasseville.

Celui-ci n’a jamais hésité à faire de longues distances pour trouver la perle rare. Vers 2007 ou 2008, il a fait Dolbeau-Mistassini-Minnesota avec son camion et sa remorque afin d’aller y chercher huit motoneiges antiques en excellent état qu’il y a déniché.

« Il faut que tu sois à l’affût. Et quand tu vois quelque chose qui t’intéresse, il ne faut pas attendre trop longtemps pour y penser, sinon quelqu’un d’autre va saisir l’occasion. »

Ceci étant dit, Yvan Sasseville mentionne que c’était davantage la folie dans ce marché il y a quelques années. Il y a aujourd’hui moins d’effervescence.

[gallery size="medium" ids="48271,48272,48273,48274,48275,48276"]

Plaisir

Ce hobby est vite devenu pour les deux frères une passion qui les maintient actifs pendant la saison hivernale et qui leur permet de conserver des liens familiaux forts. Ensemble, ils remontent toujours une motoneige chaque hiver, sans compter les nombreuses heures de réparation et d’entretien.

Vers le mois d’octobre, Yvan et Romuald commencent à préparer leurs motoneiges antiques en vue de la saison des rallyes.

« Faire la mécanique, c’est devenu notre trip en dehors des rallyes. Des fois, on s’installe vers 10h dans le garage et on lève la tête à 16h30 et on n’a pas encore dîné. Quand les journées sont trop froides pour faire de la motoneige, on fait de la mécanique. »

Social

Et au-delà du plaisir de bichonner ces bolides, c’est aussi une activité sociale rassembleuse.

« Avoir plusieurs motoneiges me permet de faire des rallyes avec mes chums. Ce sont de bons moments où tu rencontres d’autres passionnés. »

« Tu fais un petit bout, tu arrêtes en chemin jaser avec d’autres pilotes, puis tu refais un petit bout. C’est une activité très sociale… et ça sent le gaz! », d’ajouter Romuald.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES