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Virginie a eu le coup de foudre pour… les ânes!

Janick Émond
Le 30 juillet 2021 — Modifié à 14 h 28 min le 30 juillet 2021
Par Janick Émond - Journaliste

Nous sommes nombreux à adorer les chiens, les chats ou les chevaux. Virginie St-Pierre, elle, a eu le coup de foudre pour les ânes. Un animal qu’elle élève avec passion dans le 3e Rang, à Albanel.

Cette histoire d’amour a débuté il y a un peu plus d’une dizaine d’années, lors de la visite d’une asinerie, le nom que l’on donne à une ferme qui se consacre à l’élevage d’ânes.

« J’avais fait la visite de deux asineries ici au Québec et je suis tombée en amour avec cet animal. C’est un animal un peu méconnu qui est bienveillant et gentil. Et je les trouve beaux avec leurs grandes oreilles! », raconte Virginie St-Pierre.

L’étincelle était créée et Virginie St-Pierre a par la suite accueilli son premier animal, une ânesse blanche nommée Mulâ. Puis, un mâle est venu se joindre au troupeau et une première naissance a eu lieu avec l’arrivée de Vanille.

Entreprise

C’est à ce moment que s’est présenté l’opportunité pour Virginie St-Pierre de développer son esprit entrepreneurial. Le lait d’ânesse, bien que moins connu en Amérique qu’en Europe, est utilisé dans la fabrication de différents produits.

« J’ai une formation en esthétique et j’ai toujours eu le goût d’avoir une entreprise. C’était une opportunité de joindre mes connaissances à ma passion. J’ai commencé à faire des tests pour développer mes propres produits. Ce fut beaucoup de travail de recherche pour développer mes recettes et aussi beaucoup d’essais et erreurs. »

Savon au lait d’ânesse, produits pour le bain, mousse nettoyante, différents produits sont aujourd’hui commercialisés sous le nom <@Ri>Les douceurs de Mulâne<@$p>. À cela s’ajoutent des bougies naturelles et des produits pour enfants, comme le populaire coffret licorne.

« En Europe, le lait d’ânesse est aussi appelé l’or blanc. C’est un lait assez rare, car les ânesses en produisent peu et n’ont que deux petits trayons. Quand l’ânon boit, il ne peut pas en avoir beaucoup, alors il faut que le lait soit très riche. »

Croissance

Virginie St-Pierre a d’abord mis tous ses produits au point par elle-même. Sa petite entreprise a toutefois grandi et elle doit maintenant se tourner vers un laboratoire pour poursuivre son développement.

« L’entreprise a grossi, pas suffisamment pour que je m’en occupe à temps plein, mais ça devient quand même exigeant. Le fait de travailler avec un laboratoire permet aussi d’améliorer la conservation des produits, ce qui est important pour un produit comme une crème de corps. »

La femme d’affaires met aussi un point d’honneur à faire affaire, autant que possible, avec des entreprises locales. Son visuel a été développé par Tnt Atelier, par exemple.

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