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Vers une usine de démonstration

Yohann Harvey Simard
Le 12 juin 2021 — Modifié à 11 h 04 min le 12 juin 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Si le projet Crevier chemine comme on l’espère, une étape critique consistera à mettre sur pied une usine de démonstration qui permettrait de valider le processus de commercialisation du produit.

« Si les choses avancent comme on le souhaite, ça nous amènerait à devoir implanter une usine de démonstration au Québec. Moi, je la vois d’ici deux ans et je vise à ce qu’elle soit ici dans la région », explique Jean-Sébastien David.

Il est prématuré, à ce stade-ci, de s’avancer sur la valeur des investissements qui devraient être réalisés, mais cette étape constituera un tournant majeur pour valider le procédé ainsi que les marchés.

« Du moment que l’on démontre que oui, ça fonctionne, il faut ensuite penser à ouvrir la mine. Si ça va bien, ça nous permettrait d’accélérer le pas pour amorcer les processus d’autorisation. »

Retombées préliminaires

Selon l’étude économique préliminaire, le gisement Crevier pourrait nécessiter des investissements de 270 M$ à 322 M$, selon le scénario retenu. La mine aurait une durée de vie de 20 ans et engendrerait la création de 220 emplois directs.

Le rendement est actuellement jugé favorable en se basant sur les prix de l’oxyde de niobium et de tantale. On estime les revenus annuels entre 80 M$ et 134 M$ pour plus ou moins 1 300 tonnes de niobium et 150 tonnes de tantale.

Site

Le site du gisement est situé à 65 km au nord de Girardville et fait donc partie du Nitassinan, le territoire traditionnel des Pekuakamiulnuatsh. Métaux Niobay, le principal actionnaire, a par ailleurs procédé à une présentation du projet à la communauté de Mashteuiatsh afin de signifier son intention de remettre sur les rails le projet Crevier.

La superficie couverte par les titres miniers est de 4 645 hectares.

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