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Verger de la Mistassini : plus qu’un verger, un mode de vie

Serge Tremblay
Le 23 juillet 2021 — Modifié à 12 h 58 min le 23 juillet 2021
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Le Verger de la Mistassini a ouvert ses portes à l’autocueillette pour une première année il y a quelques semaines à peine. Pour les propriétaires, Joline Allard-Fortin et Alexandre Gauthier, c’est plus qu’un verger, c’est un mode de vie qui leur permet de garder le contact avec la nature.

Le Verger de la Mistassini doit d’ailleurs sa naissance à un choix de vie qu’ont fait Joline et Alexandre. Ils ont en partie tourné le dos au chemin de vie dit régulier, soit celui de conjoints qui mènent leurs carrières en parallèle avec la vie familiale.

Alexandre continue de travailler dans le Nord, mais Joline demeure à la maison pour être entièrement disponible pour la famille et pour le verger.

« Quand nous avons eu nos enfants, on a regardé notre trajectoire de vie et constaté que l’on s’éloignait de nos valeurs et de ce que l’on voulait pour nos enfants. On a décidé de suivre nos passions et de faire connaître ça à nos enfants » explique, Joline Allard-Fortin.

C’est à ce moment que le couple, qui était établi à Val-d’Or, a pris la décision de revenir près de la famille de Joline, qui est native de Normandin, et de s’installer sur une terre où il est possible de cultiver.

« J’ai eu la chance de grandir très près de mes grands-parents et je veux la même chose pour mes enfants. Le verger, c’est une aventure familiale, les enfants contribuent et s’impliquent avec nous. On leur transmet notre passion et notre amour de la nature et ça leur fait prendre conscience de tout ce que ça implique que de produire de la nourriture. »

[caption id="attachment_55201" align="alignright" width="444"] Le Verger de la Mistassini compte environ 2 000 plants, dont la camerise représente la plus importante partie.[/caption]

De la variété

Travailler la terre, c’est aussi cultiver la patience alors qu’après plusieurs années de labeur, le Verger de la Mistassini a enfin pu débuter ses activités d’autocueillette pour la première fois au début de juillet.

Le Verger, qui est situé en bordure de la rivière Mistassini, compte autour de 2 000 plants et arbustes. La camerise occupe une place importante, mais les propriétaires mènent des tests avec différents types d’arbustes fruitiers.

On y retrouve notamment de l’amélanche, de la griotte, des framboises, des fraises, du sureau et de l’aronie. Quelques tentatives sont même en cours avec de la vigne et des kiwis.

« Chaque année, on s’excite un peu trop et on achète de nouveaux plants! C’est moins drôle quand vient le temps de tous les planter, car c’est beaucoup de travail et on réalise qu’on a peut-être exagéré », laisse tomber Alexandre Gauthier en riant.

Bio?

Sans avoir une certification biologique, le Verger de la Mistassini est cultivé sans pesticides et insecticide. Le seul produit utilisé est un engrais soluble.

« J’ai le luxe de savoir ce que je mange et je ne voudrais pas voir un enfant croquer dans un fruit que l’on a recouvert de produits de toute sorte. Je ne vivrais pas bien avec ça », précise Joline Allard-Fortin.

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