Actualités

Temps de lecture : 1 min 55 s

Vaincre le désert… un pas à la fois!

Serge Tremblay
Le 26 avril 2019 — Modifié à 13 h 21 min le 26 avril 2019
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Affronter le désert du Sahara avec pour seuls instruments une boussole, une carte et un sac à dos. C’est le défi que relèveront Marlen Laliberté, Denise Simard et Guylaine Lalancette à l’occasion de la 2e édition du Trek Rose Trip.

Un peu à l’image du Trophée Rose des Sables, qui consiste à compléter un rallye en jeep à travers le désert, le Trek Rose Trip consiste lui aussi en un rallye d’orientation, mais à pied.

« Nous sommes déjà de bonnes marcheuses et nous sommes actives physiquement, mais c’est un défi qui ne sera pas facile et qui va nous sortir de notre zone de confort! », lance Guylaine Lalancette.

Les trois Dolmissoises, toutes des infirmières de profession, ont amorcé leur entraînement en vue de leur départ pour le Maroc, où se déroulera le Trek Rose Trip du 31 octobre au 5 novembre. Elles forment la première équipe de la région à y participer.

Sur les quatre jours que durera le défi, elles seront appelées à marcher environ une centaine de kilomètres tout en s’orientant avec une carte et une boussole pour rejoindre des points préétablis. La dernière étape consistera à grimper la plus haute dune du secteur.

Chaleur, sable fin, déshydratation, ampoules, bibittes venimeuses, le désert a de quoi offrir un défi important aux marcheuses.

Combattre le désert

Mine de rien, s’orienter dans le désert n’est pas aussi simple que de prendre une direction et de la maintenir. L’absence de points de repère précis rend la chose difficile, sans oublier les dunes qu’il est parfois préférable de contourner que de grimper.

« La grosse chaleur m’inquiète. On connaît bien les dangers de la déshydratation et on donne aussi de la formation sur les coups de chaleur, alors il faudra faire preuve de prudence », mentionne Denise Simard.

Chaque soir, les trois comparses devront aussi bivouaquer dans une tente de prospection et se méfier des dangers dont recèle le désert.

« Moi, ce sont les bibittes qui me stressent. On nous a bien dit de ne pas déranger les roches, car il pouvait y avoir des scorpions en dessous. Heureusement, j’ai appris qu’il avait un antidote! », laisse tomber Marlen Laliberté.

Celle-ci ajoute qu’il sera aussi impératif de faire en sorte de prévenir les ampoules puisque la quantité de kilomètres à parcourir en peu de temps sera très exigeante pour les pieds. Marcher dans le sable fin, qui peut atteindre une température très élevée ajoute aussi à l’effort.

Bien entourée

« Je suis convaincue que l’on est capable d’y arriver. On va devoir se faire confiance et s’appuyer les unes sur les autres. Et on a aussi une bonne cause qui nous motive », d’ajouter Guylaine Lalancette.

Évidemment, même si les participantes à ce défi entièrement féminin doivent compter sur elles-mêmes pour compléter le parcours, une équipe de professionnel est en arrière-plan, prête à intervenir en cas de besoin.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES