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Une volonté d'agir à la suite des inondations à Girardville

Serge Tremblay
Le 03 juin 2022 — Modifié à 13 h 20 min le 03 juin 2022
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Que ce soit le niveau du lac ­Saint-Jean ou encore celui des rivières, les dernières semaines ont été pénibles dans plusieurs secteurs, notamment à ­Girardville, où le maire ­Vincent ­Beckert n’entend pas en rester au statu quo. Bref tour d’horizon.

Girardville a vu un ruisseau déborder à la suite d’un important épisode de pluie combiné à la crue printanière. La rue ­Principale a été bloquée et trois résidences et de nombreux bâtiments secondaires se sont retrouvés en mauvaise position.

« ­Ces événements nous démontrent qu’on a besoin de dépoussiérer nos plans de mesure d’urgence et de les rafraichir. Nos plans sont bien établis, mais on ne les connaît pas suffisamment, il faut ouvrir les cahiers pour trouver l’information à un moment où, bien souvent, les minutes et les ­demi-heures comptent », fait valoir ­Vincent ­Beckert.

Communiquer avec la ­Croix-Rouge, savoir où trouver les lits s’il faut accueillir des gens sinistrés, rejoindre les bons intervenants, autant de détails qui peuvent coûter du temps.

« À titre de pompier, ça m’interpelle. Comme pompier, on fait régulièrement des exercices pour se préparer à de telles situations. Comme conseil municipal, je pense que l’on devrait faire de même une fois ou deux par année, question de savoir exactement quoi faire. J’ai l’intention de le proposer au conseil. »

Travaux

Quant au ruisseau qui a débordé, ­Vincent ­Beckert souligne qu’il ne s’agit pas d’un premier épisode.

« ­Nous avons un rapport qui affirme que tout est conforme et que la capacité du ruisseau est apte à répondre. J’ai beaucoup de difficulté à accepter, en 2022, qu’on ne puisse pas faire mieux que ça. Avec les dérèglements de la météo que l’on connaît aujourd’hui, il faut étudier cela de plus près. »

Le maire de ­Girardville compte bien proposer à son conseil de mener une nouvelle étude afin de voir si des travaux ne sont pas envisageables pour améliorer la situation et éviter un autre épisode de la sorte.

« ­Notre députée, ­Mme ­Guillemette, a communiqué avec moi dès le jour des inondations afin de me faire savoir qu’elle et son équipe seraient présentes pour trouver des solutions. Il y a une volonté politique d’agir, alors s’il faut trouver des sommes, on en trouvera. »

Chute à l’Ours

Avec un pointe de crue historique, la rivière ­Ashuapmushuan a causé quelques inquiétudes à ­Normandin, où le ­Site touristique de la ­Chute à l’Ours a échappé au pire.

« ­La rivière est sortie de son lit et a endommagé notre chemin. C’était arrivé il y a huit ans et heureusement, les travaux avaient été prévus pour faire le fond du chemin avec du plus gros gravier. Ça demande quand même de la machinerie et quelques dix roues de gravier, on parle de dommage de 15 000 à 20 000 $ », explique le directeur du site, Éric ­Bhérer.

L’eau s’est approchée des chalets, mais sans les toucher. Heureusement, souligne Éric ­Bhérer, puisque c’est là que les dommages auraient pu être les pires.

­Dolbeau-Mistassini

À ­Dolbeau-Mistassini, l’épisode d’inondations a été somme toute mineur, selon les informations obtenues auprès de l’administration municipale. Aucun dommage n’a été recensé aux infrastructures, mais des citoyens ont été victimes du phénomène d’érosion.

Le rang ­St-Jean, en bordure de la rivière ­Mistassibi, a été partiellement inondé et a dû faire l’objet de travaux de rechargement d’urgence. La ­Ville précise toutefois qu’il s’agissait d’opérations de rechargement qui étaient au calendrier pour 2022, mais qui ont été devancées en raison de la situation.

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